Genre: comédie folle.
Durée:1h43.
Année:1994.
L'histoire: 2 drag-queens et un transexuel partent pour Alice Springs, en vue de faire un grand show dans un casino...
La critique de Borat
En 1994, l'australien Stephan Elliott réalise Priscilla, folle du désert. Un film qui aura un certain succès auprès de la communauté gay, principale intéressée du film.
On y retrouve pour le trio de choc, Hugo Weaving (qui deviendra célèbre bien plus tard, grâce à l'Agent Smith des Matrix), Terence Stamp et Guy Pearce (bien avant LA Confidential); ainsi que Bill Hunter, Sarah Chadwick et Mark Holmes.
Le film obtiendra le prix du jury à Cannes en 1994 (année de grâce de Tarantino avec Pulp Fiction) et 2 Baftas pour ses costumes et ses maquillages. Mais il est peu connu dans nos contrées.
Je l'ai vu lors de son dernier passage à la télé et sur Arte (merci encore divine chaîne n°7!), qui date quand même de décembre 2008! Pas du tout neuf donc.
Dès les premières minutes, le ton est donné: c'est trash, assez vulgaire, mais très drôle. Surtout, les personnages principaux, appartenant à la communauté gay, ne sont jamais discriminés, bien au contraire. Ils sont montrés comme des gens comme vous et moi, ayant leurs propres problèmes.
Le transexuel incarné par Stamp vient de perdre son amant et se révèle donc affreusement seul. Ce qui l'empêche d'avoir encore un peu de virilité.
Il la démontrera en affrontant verbalement une bande de bikers, maltraitant Pearce. Ce dernier se révèle être une grande gueule, mais également très sensible.
Quant à Weaving, il est le mari de la patronne du casino, ou nos larrons vont faire leur show. Cette dernière, en aucun cas homophobe (justement, elle s'en fout et ça lui plaît!), désire qu'il prenne son fils de 10 ans en main. Histoire de mieux connaître son père et son univers.
Surtout le trio se révèle fort attachant. Le scénario, sous forme de road movie, est excellent et les acteurs sont totalement investis.
C'est quand même étonnant de voir Terence Stamp en transexuel. Mais l'acteur est vraiment excellent, trouvant un rôle emblématique.
Car oui, cet acteur est trop souvent cantonné aux seconds rôles, voire en arrière plan (juste pour rajouter du cachet au film). Alors, le voir ici en premier plan, c'est vraiment bien. Ce qui est drôle, c'est que Weaving et Pearce joueront souvent des durs à cuir par la suite.
Les fans des hollandais d'ABBA (groupe qui m'est sympathique, bien que leurs chansons soient trop rediffusées) seront contents, vu que la BO comporte beaucoup de leurs titres. Comme quoi, le cinéma australien ne se réduit pas qu'à Mad Max.
Une comédie assez trash, mais donnant un beau portrait de ces homosexuels et souvent drôle.
Note:16/20
Bande annonce : Priscilla, folle du désert
envoyé par GayClic. - Court métrage, documentaire et bande annonce.