The Bellrays en live : souvenirs d'acouphènes, mais aussi d'une superbe déflagration sonore, à l'époque au 4 Sans. Les années ont passé, et j'avoue avoir lâché un peu le groupe, jsuqu'à ce "Black Lightning", qui s'accompagnait d'un changement de label (de Vicious Circle à Fargo). De passage à Bordeaux, donc l'envie de revoir le groupe m'est venue. Grand bien m'en a pris !Bon, c'est assez simple à résumer comme concert. C'était une super grosse claque, un gros moment d'énergie brute, un quatuor à son maximum. Le peu de monde m'a permis de me retrouver à la barrière, juste en face de Lisa Kekaula. Position privilégiée donc pour prendre en plein dans la face les chansons du groupe, qui ne s'embarrassent pas de circonvolutions inutiles, c'est du droit au but, et dans ce domaine, The BellraysBlack Lightning excelle. Les riffs de Bob (quelle forme épatante le mec !) claquent, Lisa rugit comme une lionne, le bassiste et le batteur s'éclatent visiblement, et la setlist prouve une chose : "" est bien un des meilleurs disque des Bellrays, et les morceaux issus de celui-ci (versions survitaminées de "Living a Lie", "Black Lightning", "Power to Burn") ne jurent pas à côté des classiques "Voodoo Train" ou "Pinball City". D'une générosité qui ne faiblit pas, le groupe justifie aussi son étiquette soul, en glissant quelques superbes titres où Lisa montre qu'elle sait aussi feuler, et pas seulement rugir ("Anymore", "Have a Little Faith" ou "Sun Comes Down"). J'ai terminé cette heure et quart totalement rincé, mais avec la certitude d'avoir vu un de mes meilleurs concerts de rock'n'roll pur de l'année !
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