Un jour
Peut-être
Il n’y aura plus de sable
Il n’y aura plus de montagne
Il n’y aura plus de vent fou
Courbé sur la mer
Il n’y aura plus d’arbre
Il n’y aura plus de fleur
Même de campanule
Il n’y aura plus d’oiseau
Pour réveiller l’aurore
Il n’y aura plus de libellule
Ni de regard d’enfant
Pour s’en émerveiller
Un jour
Peut-être
Il n’y aura plus rien.
Ce serait dommage.
(François David)