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Sweet lights- Sweet lights

Publié le 20 novembre 2010 par Hartzine

sweet-lights-sweet-lightsÀ l’ère du revival des 80’s éthérées, naïves ou dansantes, que peut-on encore attendre d’un groupe pop ? La particularité, la nouveauté, la rareté ? The Smiths, New Order ou My Bloody Valentine, entres autres, n’ont-ils pas tout dit en leur temps ? Et si la vraie originalité en 2010 était plutôt celle d’exceller dans l’art du « songwriting » ? Car, si nous pouvons aujourd’hui nous extasier uniquement pour un emballage, en d’autres termes une couleur, un son, une énergie, une atmosphère qui nous replongent dans notre délicieux passé, peut-on encore nommer ledit terme anglais sans provoquer le désintérêt le plus total d’une génération entière ? Vous l’aurez compris, Sweet Lights échappe à la règle actuelle et s’inscrit dans une écriture verbale et mélodique authentique et, si celle-ci est également nostalgique, c’est uniquement à titre d’hommage à l’instar des vidéos dédiées à Jean Seberg ou à John Lennon qui aurait fêté cette année ses 70 ans (voir you won’t be there ci‑dessous) et sans jamais singer ses influences. Si nous pensons à The Kinks ou à The Beatles, c’est tout simplement parce que Sweet lights, le nouveau projet de Shai Halperin qui met The Capitol Years entre parenthèses, flirte avec la perfection. Shai, en collaboration avec Jeff Zeigler (War on Drugs, Kurt Vile), ne nous offre pas pour autant un « tribute album ». Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si cet opus aura mis 2 ans et demi à voir le jour. La force de Sweet lights, à l’image de son nom, est constituée de sa délicatesse et de son éclat. Les 11 compositions lumineuses qui constituent ce disque sont guidées par le fil de l’élégance et de l’émotion. Dès Message on the wire nous savons que nous vivons un grand moment et que nous tenons un des plus beaux albums de cette fin d’année. Les arrangements ne sont pas laissés pour compte. Tout est justement pesé. À la hauteur de l’écriture divine de Shai Halperin et à l’image de Waterwell que Neil Hannon doit sûrement jalouser. L’album de Sweet lights (à télécharger ici) n’est pas un CD à ranger aux côtés des œuvres de grands groupes pop sixties et eighties mais il est une merveille à chérir et à partager avec toutes les personnes que vous aimez.

Audio

Sweet Lights - Waterwell

Vidéos

Message on the Wire

You Won’t Be There

Tracklist

Sweet lights - Sweet lights (2010)

  1. Message on the Wire
  2. Are We Gonna Work it Out
  3. Endless Town
  4. Red Lights
  5. Waterwell
  6. A Hundred Needle Pins
  7. Relate to You
  8. You Won’t Be There
  9. Ballad of Kurt Vile #2
  10. Tell Us All About it
  11. Here Comes the Son

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