Au niveau national, le Parti Socialiste se rassemble, joue collectif et s’ouvre vers tous les Français (projet du PS, conventions thématiques, primaires de la gauche pour la présidentielle, etc.).
Dans le Gard, la vision d’une importante partie de la majorité fédérale semble être celle d’un PS déconnecté de la base militante, replié sur lui-même et sur un cercle délimité de proches. L’épisode récent de la succession de Georges Frêche ne doit pas conduire à une radicalisation de certains dans notre département.
Nous ne participerons pas à un gouvernement du PS dans le Gard qui ne respecte ni la diversité des sensibilités, ni les accords locaux, ni les accords nationaux. Nous participerons simplement au parlement local du PS qui reste inchangé depuis le dernier congrès et nous ferons tout pour qu’enfin cette fédération soit sur le chemin de la rénovation.
Quoi qu’il en soit, nous sommes toujours ouverts au dialogue et au rassemblement de tous les socialistes, dès lors que l’intérêt général l’emporte sur l’intérêt particulier.
Aujourd’hui, Martine Aubry et Ségolène Royal nous montrent le chemin. Nous souhaitons le construire ici en poursuivant notre travail dans nos sections et sur le terrain pour continuer à proposer une alternative en répondant aux questions qui intéressent vraiment nos concitoyens. Notre motion* a organisé plusieurs débats et réunions publiques en 2010 ainsi que de nombreuses rencontres dans les quartiers. Elle les développera davantage, sur des thèmes aussi variés que l’égalité réelle, l’emploi, la sécurité, l’Europe et l’international, la culture ou l’économie et l’écologie.
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* Le texte de la motion E représente 34% des militants gardois du PS. 53% de ces mêmes militants ont voté pour la responsable nationale de cette sensibilité, Ségolène Royal (résultat du dernier congrès fédéral de 2008).
=> Vous pouvez écouter mon intervention d’hier sur France Bleu Gard Lozère, en cliquant ici.
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