Tiens, pour commencer le week-end, une petite histoire en forme de fable. Ce qui est bien, c’est qu’elle s’adresse à tout le monde, quelque soit son statut social. Chacun l’a vécu ou chacun la vivra. Un jour ou l’autre.
Alors que ses parents se sont absentés momentanément, il bouge, bouge encore, bouge trop et tombe du nid.
Peur et stupeur l’envahissent.
Le temps passe, il a froid. Il crie : « j’ai froid, j’ai froid, aidez moi, j’ai froid, j’ai froid ». Un paysan qui rentre des champs l’entend. Il le regarde, le méprise et en même temps, voit dans le champ voisin une bouse encore fumante. Il prend l’oiseau et le jette dedans. L’oiseau le remercie, il a chaud, il est réconforté.
Mais très vite, il se rafraichit. « Ouh, là, là, il fait froid et en plus, ça pue, ici ! » se dit-il. Alors, il appelle, il appelle très fort : « Ohé ! y’a quelqu’un ? J’ai froid, ça pue… ohé ! Y’a quelqu’un ? Ca pue, j’ai froid !».
A la tombée de la nuit, alerté par les cris, un renard sort du bois. Il se dirige vers l’oiseau.
« Eh, le renard, aide moi, s’il te plait, j’ai froid et ça pue, ici… »
Le renard s’approche doucement, prend l’oiseau, le sort de sa bouse, et… croc ! Il n’en fait qu’une bouchée.
La moralité de cette histoire tient en 3 points assez simples :
1- Les gens qui vous mettent dans la merde ne vous veulent pas nécessairement du mal ;
2- Les gens qui vous sortent de la merde ne vous veulent pas que du bien ;
3- On gagne toujours, lorsqu’on a des soucis, à fermer sa gueule.
L'avis de quelques collègues ne me laissera pas indifférent. Celui de tous les autres non plus.
(Photo : © Philippe Méoule 2008)