Prenez soin du chien de J.M. Erre

Vous aimez l’humour gras (du style ‘on a retrouvé la 7e compagnie ET les Charlots’) ?
Les mémés en string accrochées à un fil élastique ?
Les concierges aux formes gourmandes avec ou sans culotte ?
La peinture sur œuf ?
Les querelles de voisinage ?
Les feuilletons radiophoniques ringards ?
Les gerbilles finaudes ?
Les sales gosses cruels et vraiment sales ?
Les simili-polars ?
Les coupables repérables dès leur entrée en scène ?
Alors, Prenez soin du chien de J.M. Erre a été écrit pour vous.
Afin de vous mettre davantage l’eau a la bouche, voici deux passages particulièrement affligeants savoureux:

Un jeune adjoint plein d’initiative fit l’erreur d’empoigner l’amie des bêtes par son soutien-gorge qui explosa. De copieuses mamelles jaillirent dans la lumière et frappèrent le grand dadais à la face, sous le regard atterré de la foule. Il fut évacué d’urgence par ses collègues, un sourire bizarrement figé sur les lèvres.

Les seins brichonnesques semblaient apprécier le rythme inspiré par l’élastique. Ils ballottaient gaiement comme d’émouvants îlots de vie sur ce corps trépassé. Les enfants manifestaient leur joie en se servant du soutien-gorge comme cagoule. On stigmatisa la maréchaussée, incapable.Page 153.
Je n’ai jamais eu de chance avec mes voisins ! A la fac, je partageais un studio avec un cocaïnomane somnambule qui jouait aux fléchettes en nocturne avec ses seringues (dormir pendant trois ans avec un casque de moto sur la tête, ça use). Ensuite, l’armée m’a offert d’intégrer un dortoir d’Homo Erectus en pleine santé dont les pittoresques hobbies étaient d’imiter le bramement du cerf devant des posters de Brigitte Bardot et de reproduire par divers orifices le vrombissement du dernier coupé Volkswagen au démarrage. Page 190.
Vous avez ri ? Souri ?
Pas moi (mais j’ai sûrement tort !)
Merci à Pickwick pour le prêt.
L’avis de Ys (qui n’a pas vraiment aimé) et de Keisha (qui l‘a trouvé ‘hilarant et passionnant’).
La note de L'Ogresse: