La mauvaise nouvelle est également liée aux décisions du Président de la communauté urbaine Pierre COHEN qui s’entête à vouloir marquer son passage par la création d’un parc d’exposition satellisé à AUSONNE. De grands noms de l’architecture sont en piste ; un mal nécessaire (au regard des sommes à investir) quand l’on souhaite acquérir une image européenne voir internationale. Les exemples ne manquent pas autour de nous avec les exploits de Ricardo BOFFIL (un autre Catalan) à MONTPELIER dans les années 80 ou plus récemment avec l'oeuvre de Frank GHERY à BILBAO. Cependant l’on note que les plus belles réussites sont toujours liées à un besoin réel. A MONTPELIER il s’agissait de logements nécessaires dans une ville qui connaît un taux de migration supérieur à TOULOUSE. A BILBAO il s’agissait d’une volonté de duplication du musée GUGENHEIM sur le vieux continent permettant aux européens du sud d’apprécier l’art contemporain. Pour le Grand Toulouse les élues cherchent à constituer un « geste architectural » pour un lieu réputé temporaire. Il n’existe pas d’exemple de création de site comparable ayant obtenu un retour sur investissement. Cette différence est trop forte pour être ignorée. En période de restriction budgétaire est-il raisonnable de créer un déficit ( le prévisionnel s'élève à 308 M€ et il sera dépassé...) par la création d’une enveloppe architecturale couteuse mais vide de sens ? Le débat est ouvert mais déjà une partie (minoritaire) du groupe municipal s’oppose à ces décisions…
(1) La place de Michel DEVIGNES dans le dispositif est majeure ; le métier de paysagiste encore peu connu est particulièrement important dans le cas de TOULOUSE en raison notamment du soin à apporter aux rives de la Garonne et du canal du midi.