Faustine Seilman s'installe, je me positionne pour essayer de prendre des photos, mais l'éclairage est super faible. Ces menus problèmes ne m'empêchent pas de me concentrer sur le plus important, à savoir la musique de Faustine et son groupe. Et là dessus, ils s'en sont remarquablement tirés. Les chansons de la Nantaise sont souvent bien arrangées, avec une production soyeuse qui apparente l'exercice du live à un saut dans le vide ou presque. Or, la présence des musiciens - batteur, bassiste, guitare - est un atout indéniable (ce n'est pas toujours facile pour un groupe de se déplacer au complet), car les subtilités des morceaux sont très bien retranscrites, Faustine a toujours ce chant très expressif, qui transforme ses ballades ou morceaux plus directs en de vrais moments d'émotion, qui se succèdent avec bonheur ("One-Way Trip", "Lost Friends", "The Shepherd"), et le temps d'un "Prison of Gold" (avec les Dark Dark Dark) arrêtent le temps. Vraiment très bien !
Le MySpace / La chronique de "Whispers and Shouts"
Dark Dark Dark m'est presque inconnu alors qu'ils commencent à jouer. Mais je suis sorti de cette petite heure franchement séduit par la musique du groupe. Entre lyrisme, folk classique ou plus hanté, mais aussi quelques petites incursions vers un son plus traditionnel (accordéon utilisé à très bon escient), les morceaux dispensent un charme réel, jamais avec trop d'effusions mais pourtant avec beaucoup d'émotion qui affleure. La voix de Nona Marie Invie n'y est pas pour rien, mais c'est vraiment un sentiment d'harmonie qui ressort de la prestation de Dark Dark Dark, qui avec le titre de sa chanson "Bright Bright Bright" donne un indice sur sa valeur : ce n'était pas loin d'être en tout point brillant.
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