L'Italie, seul pays du G8 à ne pas avoir de centrales nucléaires sur son territoire, avait déjà institué une agence de sûreté nucléaire le 5 novembre dernier. Sylvio Berlusconi a clairement annoncé vouloir construire les premières centrales avant la fin de sa législature en 2013 pour mise en service prévue en 2020.
Avec cette affaire d'annulation de lois par la justice, le gouvernement italien renforce sa position. Contrairement à ce qu'avait décidé la population, lors d'un référendum organisé en 1987 et qui avait majoritairement dit non à l'énergie atomique suite à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl intervenue un an plus tôt.
La course au nucléaire instaurée par le chef du gouvernement depuis sa réélection en 2008 est surtout pensée pour réduire la dépendance de pétrole et de gaz fournis par des pays étrangers.