Le monde bouge, l'écologie aussi ! Alors bougeons ensemble

Publié le 19 novembre 2010 par Lommedesweppes
En ce jeudi matin, j'ai la chance de pouvoir trouver à ma station de métro habituelle les deux journaux qui vont m'accompagner jusqu'à Villeneuve d'Ascq. Vous aurez bien sûr compris que je veux parler de 20 minutes et de Métro.
Quelques titres relevés au hasard. Mais est-ce vraiment un hasard ?
- 48 pays sont réunis pour fixer les quotas de pêche au thon rouge. Les Européens se sont mis d'accord.
- Les Français pèsent encore lourd en CO2.
- Jean-Marc Jancovici : "plus on achète, plus on pollue".
- Un parc d'attraction pour le vélo.
- Le salon de l'actionnariat ouvre ses portes à Paris dans un contexte où les Français désertent la Bourse. Malgré quelques opportunités, la période n'est pas propice à l'investissement
- La reprise artisanale, un bon filon : "il faut savoir adhérer au concept d'entreprise de proximité".
L'actualité parle d'elle-même : les vieilles recettes du capitalisme libéral ne fonctionnent plus et nous conduisent tout droit dans le mur, les gens prennent conscience de la situation et commencent à vouloir autre chose en prêtant davantage l'oreille aux solutions écologiques.
Les solutions écologiques, parlons-en, justement. La seule information intéressante du week-end dernier, c'était la naissance officielle du parti europe-écologie-les Verts.
Et ce qui est appréciable dans ce parti, c'est la façon de travailler. On n'est pas dans un parti où l'appareil dirigeant impose ses idées aux militants de base. C'est même plutôt tout le contraire. Les militants, leur entourage, participent à la construction du programme. Et c'est tant mieux, car le monde est tellement complexe que pouvoir apprécier sa diversité grâce à la "pluralité" des avis (j'emprunte le mot à la période révolutionnaire), c'est une richesse et une force. Et encore, le terme de participation est même déjà obsolète. Il faudrait plutôt parler de travail collaboratif ou mieux coopératif au sens étymologique du terme. Chacun peut apporter ses idées et est autorisé à s'exprimer et à alimenter le débat. En fait, ce n'est même pas un droit, c'est une obligation.
Car il s'agit d'un véritable projet de société, global, à mettre en place, qui part d'un constat simple. Nous ne pouvons pas continuer à vivre comme nous le faisons sinon la société ira dans le mur et nos enfants n'auront pas d'avenir. Récemment, ce sont les Chinois qui ont été stigmatisés. Maintenant, leur empreinte écologique est de 1,2 planète alors qu'elle était de 0,8 auparavant. Ce sont eux les responsables de tous nos maux. Mais pendant ce temps, on oublie que nous Européens consommons trois planètes et les Américains cinq.
Nous sommes obligés de tenir compte de ce constat et de réinventer un nouveau monde en conséquence. Il nous faudra gérer l'énergie, les transports, la production économique et la répartition des richesses produites, ce qui aura un impact direct sur les modes de travail, sa répartition et celle de la population en conséquence, le temps de travail, le partage des richesses et leur affectation à des domaines comme l'éducation, la santé, le logement mais aussi les relations internationales en Europe et dans le monde, etc.
Le chantier est donc vaste, complexe et exaltant. Alors avis à tous les hommes et femmes de bonne volonté : venez coopérer à la construction du XXI° siècle !