Le Bureau de la normalisation du Québec sera chargé d'élaborer ce nouveau programme de certification, alors que le ministère du Développement durable sera le détenteur de cette marque de certification et verra à sa diffusion. Cette mesure s’inscrit dans les objectifs de la future politique de gestion des matières résiduelles, parmi lesquels on relève en effet l’ambition d’augmenter la demande pour les produits à contenu recyclé.
Cette certification entend permettre aux consommateurs d’opérer des choix plus éclairés, en évitant notamment certaines pratiques qui relèvent du greenwashing. Une étude américaine réalisée en 2009 et portant sur plus de 2000 produits étiquetés «verts», révélait en effet que 98 % des produits fabriqués à partir de matières recyclées n'en contenaient parfois qu'un infime pourcentage.
Néanmoins, il faudrait préciser qu’idéalement, les produits à recycler devraient aussi être plus homogènes, c'est-à-dire composés de matières de même nature. Mais cela ne fait, pour l’instant, pas partie des éléments pris en compte par la certification annoncée.
Il conviendrait enfin souligner également que l’achat d’un produit à contenu recyclé n'est pas systématiquement le meilleur choix environnemental, si on tient compte notamment de sa provenance, sa toxicité et de son potentiel de réutilisation, etc.