Reseaux et Telecoms
par Véronique Arène
Une étude conduite par Opinionway montre que les utilisateurs de mobiles sont particulièrement assidus sur le site de micro-blogging.
Les utilisateurs de Twitter sur mobile sont les plus actifs sur le site de micro-blogging. C'est ce qui ressort d'une étude menée par OpinionWay pour le compte de
l'Afom (Association française des opérateurs mobiles) sur leurs usages et comportements. L'enquête montre d'abord que le profil des utilisateurs de Twitter sur téléphone mobile est très marqué
par la « génération Y » : 36 % d'entre eux ont entre 25 et 34 ans, un chiffre très supérieur au profil moyen des internautes (seuls 24% des internautes ont entre 25 et 34 ans). Si 74 % d'entre
eux consultent leur fil d'actualité plusieurs fois par semaine, un tiers des utilisateurs de mobiles est particulièrement influent sur Twitter : une grande majorité (71%) utilise le site comme un
moteur de recherche. 67% diffusent des informations qualifiées en intégrant régulièrement des liens dans leurs messages, 62% retweetent régulièrement des messages, et 47% postent au moins
un tweet par jour.
Animation de réseau et recherche d'informations
Globalement, les utilisateurs sur mobile consultent Twitter pour deux raisons principales : suivre de l'actualité spécifique (65%) et être en relation avec un
réseau personnel (63%). Ces résultats viennent confirmer ceux de l'Observatoire
sociétal du téléphone mobile 2010 de l'AFOM montrant que les « Smartphoners » cherchent avant tout à garder un lien permanent avec leurs proches et un accès à
l'information.
Les utilisateurs de Twitter sur mobile sont également très présents sur les réseaux sociaux : un sur deux offre la possibilité de s'abonner à son compte depuis une
page Facebook ou un blog personnel. Ils restent toutefois prudents dans l'ouverture de leur propre fil d'actualité : 48 % en laissent un libre accès.
S'agissant des services de géolocalisation, les utilisateurs de Twitter sur mobile sont très partagés : la moitié d'entre eux considèrent que de tels services
permettent d'accéder à des informations très ciblées (49%) alors que pour l'autre moitié, cela empièterait plutôt sur la vie privée.
Illustration D.R.