Les yeux jaunes des crocodiles
Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celle que nous sommes,
celles que nous voudrions être,
celles que nous ne serons jamais,
celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge.
Mais aussi une histoire d'amours,
d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires, d'argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c'est la vie.
Extrait : "Les mots "molle" et "nouille" le firent sourire et la tension tomba d'un seul coup. Elle n'a pas tort, se dit-il. Il y a quelque chose d'insipide en elle. Ce sont exactement les mots que j'aurais employés pour la décrire. Il fut pris d'une vague sympathie pour cette petite belle-soeur maladroite mais attendrissante.
- Je t'aime beaucoup, Jo. Et je t'estime beaucoup aussi. Ne rougis pas ! Je te trouve très courageuse, très bonne...
- A défaut d'être belle et énigmatique comme Iris...
- C'est vrai qu'Iris est très belle mais tu as une autre beauté...
- Oh, Philippe, arrête ! Je vais pleurer... Je suis fragile en ce moment. Si tu savais ce que je viens de faire...
- Antoine est parti... C'est ça ?
Ce n'est pas à cela qu'elle pensait mais oui, elle se rappelait : Antoine était parti. Elle se reprit :
- Oui...
- Ce sont des choses qui arrivent...
- Oui, grimaça Joséphine dans un sourire, tu vois, dans mon malheur, je n'ai même pas l'apanage de l'originalité.
Il se sourirent, et restèrent un moment silencieux. Puis Philippe Dupin se leva et alla consulter son agenda.
- On dit demain à mon bureau vers quinze heures. Ca te va ? Je te présenterai la personne chargée de superviser les traductions...
- Merci, Philippe. Merci beaucoup.
Il posa un doigt sur sa bouche pour lui rappeler le secret qu'elle s'était engagée à tenir. Elle hocha la tête.
Dans le salon, assise sur les genoux de Marcel Grobz, passant et repassant la main sur son crâne chauve, Hortense Cortès se demandait ce que sa mère et son oncle pouvaient bien avoir à se dire pour rester enfermés aussi longtemps dans le bureau et comment elle allait bien pouvoir rattraper l'énorme galle commise ce soir par sa mère."
Mon avis : Au début je me demandais ce que ce livre pouvait bien renfermé. Après il a eu du succès à travers le pays et je me méfie souvent des livres que tout le monde a pu lire. Mais là j'étais vraiment trop intrigué par la couverture et le titre alors je me suis lancée.
Et là ce livre fut une vraie surprise.
Au départ il paraît gros, l'histoire paraît vraiment bizarre dès le début avec une femme qui se blesse en lavant une assiette et son mari qui ne fait rien de ses journées hormis regarder la télévision. Mais plus les pages se tournent et plus vous avez un attachement aux personnages pourtant si quelconque.
Des histoires emmêlées les unes dans les autres mènent ce livre qui n'a pas de rebondissements mais juste une suite d'évènements qui nous lie d'affection ou non pour chacun des personnages.
Je fus donc agréablement surprise par ce livre médiatiquement diffusé dont la suite est déjà dans les rayons des distributeurs.
Auteur : Katherine Pancol
Editeur : Le livre de poche
Prix : 8€
Pages : 850
Suite : La valse lente des tortues