Je trouve que ces deux mots la caractérisent à merveille. Elle, c'est Charlotte Rampling. Née en Angleterre, cette fille d'un colonel de l'armée britannique et champion olympique, elle a jouée dans des films qui ont marqué les spectateurs: "Portier de Nuit" de Liliana Cavani, "Stardust Memories" de Woody Allen, "Max mon amour" de Nagisa Oshima ou, plus récemment, "Sous le sable" de François Ozon, "Swimming Pool" du même réalisateur ou le délicieux "Bal des actrices" de Maïwenn Le Besco.
Toujours élégante et distinguée, même quand son amant est un chimpanzé (Max), elle a cette beauté un peu distante et comme imprégnée d'une mélancolie au plus profond d'elle qui ne la quitte jamais vraiment.
L'artiste Myriam Bornand retrace dans son oeuvre les déchirures et les facettes multiples, le morcellement de cette actrice entre deux cultures. "I take off my skin" est une série de 15 portraits de Charlotte Rampling, associant collages, peinture, ponçage, tamponnage, écriture, photo...
La deuxième partie de l'exposition est un vidéo - ou plutôt une série de trois vidéos autour de l'actrice - , "Future is back" qui veut pousser encore plus loin les questionnements et thématiques autour de la "division".
où: Galerie Porte Avion, 96 bd. de la Libération, 13004, 04.91.33.52.00quand: du 19 novembre au 18 décembre, du mardi au samedi de 15h à 19hvernissage, vendredi le 19 novembre à partir de 18h30