Dans un de ses derniers vidéos sur l’état des marchés et la situation économique, Peter Drake, le VP retraite et recherche de Fidelity Canada n’a rien pour rassurer les Canadiens. Vraisemblablement nous pêchons par excès d’optimisme.
La dette individuelle des Canadiens nous indique notre capacité à absorber des chocs économiques comme le chômage, des baisses de revenu et des hausses de taux d’intérêt. La crise américaine prend certainement ses origines dans le sur-endettement des familles. Drake soulève que les Canadiens ont de bonnes raisons de s’inquiéter.
La dette totale (voitures, maisons, crédit, impôt…) des consommateurs canadiens grimpe dangereusement. En août 2010 elle totalise 1,5 billion (10 exposant 12) de dollars. C’est 1,5 million de millions ça! Une hausse de 7% par rapport à 2009 et ça continue…
Le ratio Dette/Revenu disponible nous démontre la capacité de rembourser nos emprunts et de faire face à nos obligations. A ce chapitre, les Canadiens sont franchement dans le pétrin. De 90% dans les années 90, il se situe maintenant à près de 150%. Un sommet historique. Récemment le gouverneur de la Banque du Canada a avertit que depuis 37 trimestres consécutifs, le budget des ménages canadiens est en déficit. Aussi bien dire qu’on ne fait que s’enfoncer de plus en plus creux dans l’endettement. On ne s’enrichit plus, ni individuellement ni collectivement.
On doit réagir rapidement. Les dangers du sur-endettement sont réels et rendent chaque citoyen vulnérable aux moindres secousses économiques. Même à l’approche des fêtes, on doit restreindre nos dépenses et débuter sans attendre une stratégie de remboursement de ses dettes. Les plus coûteuses en intérêt devraient être placées en priorité.