Déjà une semaine ...et je songe encore aux impressions fugaces glanées au Royaume uni.
Deux visites incontournables, en demi-teinte. La Tate Modern au premier chef. Toujours l'étonnement devant la haute cheminée de l'ancienne centrale électrique, l'immensité du hall, la magnificence de la boutique du musée.
Actuellement, une exposition temporaire sur Gauguin, qui doit être remarquable. Du balcon du 4° on a une vue splendide sur la Tamise, et bien entendu, sur la belle passerelle de Sir Norman Foster qui mène à Saint Paul. On aperçoit aussi, sur l'arrière de l'immense édifice, le chantier de son extension.
En revanche, nous avons été déçues par le mode de présentation des collections permanentes. Par rapport à Beaubourg, l'accrochage nous a paru terne, dépourvu de dynamisme. Les installations, au bout d'un certain temps, me "gavent". L'art est aussi ce qui résiste au temps et pas seulement ce qui est dû aux modes. J'ai néanmoins trouvée intéressante l'immense frise qui court aux niveaux 3 et 5 avec les principaux mouvements artistiques du XXème siècle et leurs principaux représentants. La "Tate Artist Timeline" a été créée par Sara Fanelli en 2006. J'en ai aquis un petit fac-simile qui me permettra de mieux situer les artistes de notre temps.
Une autre de mes petites "madeleines" fut la traversée de Burlington Arcade.
Ce passage, qui relie Picadilly à Saville Row, recèle de merveilleuses boutiques de joaillerie, de montres anciennes - dans une vitrine, une foule de Rolex vintage - de mode, de chemiserie.
On débouche enfin soit sur la rue des meilleurs tailleurs du monde (compter 3500£ environ, et 5 à 7 costumes pour pouvoir prétendre être un homme élégant), soit sur Bond Street où Vuitton, Cartier....et les autres s'exposent, en arrière plan de Regent's Street.
C'est le Londres calme et tranquille de la richesse établie...ou récente.
En tous cas, on ne sent pas tellement les effets de la crise par ici !