Des incidents graves ont eu lieu hier au 5 rue J. Macé. Il faut savoir que le hall de ce bâtiment est "squatté" depuis un moment par de nombreux jeunes et que les locataires sont excédés par le comportement agressif de ces jeunes et la multiplication des incivilités, des menaces. Un environnement qui se dégrade au quotidien avec un vivre ensemble malmené. Le bailleur Valophis en accord avec les locataires après consultation a pris la décision de fermer l'entrée du hall haut qui se trouve sur la dalle, afin de limiter les passages … La réaction des jeunes a été vive en dégradant la grille fixée, en insultant les ouvriers et balancé des cailloux sur les forces de l’ordre dépêchées sur place. Hier matin, Valophis, accompagné par la police, reprenait le chantier en murant l'entrée avec des parpaings. Immédiatement après la réalisation des travaux des individus ont pris l’initiative de casser le mur érigé. La police est intervenue sur place mais n’a pu que constater que les coupables avaient fuit. Décidés à malmener la vie du quartier et de protéger un territoire et un commerce illicite, quelques jeunes en début d’après-midi ont mis le feu dans le hall en incendiant des containers poubelles. Sinistre criminel qui a nécessité » l’intervention de 5 véhicules pompiers et de 3 ambulances Samu pour assister les personnes intoxiquées. Une famille a été relogée et le hall est entièrement détruit. Il n'y a plus d'électricité dans les parties communes, plus d'ascenseurs, plus de télévision …L’immeuble est sinistré et la situation du quartier se dramatise.
Il faut mettre un terme à ces agissements criminels, à ces réseaux qui s’infiltrent dans l’illégalité de trafic et mettent en péril le quotidien de citoyens déjà acculés par les insécurités sociales accrues par près de 7années de pouvoir de droite. A ce stade il n’y a plus incivilité mais bien criminalité. Je suis confiant dans la position de notre candidate sur le canton, Clémence Avognon-Zonon, qui a pris la ferme décision de mettre au premier rang des préoccupations la sécurité publique. A titre personnel j’ai sur mon quartier soulevé publiquement la question de ces débordements, de ces comportements, de ces activités souterraines qui menacent notre vivre ensemble. Ce canton se dégrade et les élus socialistes se mobilisent. La solution n’est pas l’immobilisme ni la poignée de main, ni la bise amicale, ni le pot fraternel et convivial et le pointage exclusif du doigt sur l’état. Aujourd’hui de ne pas avoir voulu désigner ces voyous comme responsables de troubles on en paie le prix cher. Ils ne sont pas la jeunesse ! Je connais celle de Fontenay qui fréquente les installations municipales, qui sont en association, qui sont scolarisés et avec de bons résultats, qui vivent notre ville et profitent pour leur éducation de nos efforts. Eux sont les jeunes et ne seront jamais stigmatisés. Les autres sont des germes de criminalités, d’associabilité et de refus du lien solidaire et éloignés de toute conscience politique. Les responsabilités sont certes éclatées mais seule la volonté d’afficher les vraies raisons, de rétablir le respect de la loi, d’entretenir une police de proximité et de retisser le maillage social seront le garant d’une sécurité retrouvée dans nos quartiers. L’attitude responsable du Parti Socialiste comme elle a été définie hier à Créteil montre la voie à suivre et sur notre canton le changement passera en mars par le vote PS. Seul changement.