Le mois dernier, je suis allé voir Nouvelle Vague en concert au Rockstore et c'était super ! Dans mon article, je vous annonçais la sortie du nouvel album du groupe et vous promettais de vous en parler. Et ben voilà, Couleurs sur Paris est dans les bacs depuis le 8 novembre et on peut l'écouter sur Deezer ou Spotify depuis quelques temps. C'est ce que j'ai fait et je peux vous dire ce que j'en pense, en toute subjectivité.
D'abord, il faut préciser que contrairement aux trois précédents opus qui s’attachaient au répertoire new wave et post punk anglo-saxon, le quatrième album du groupe, revisite cette « New Wave » française qui déferla dans l’hexagone à la fin des années 70, et s’étendit sur l’essentiel de la décennie suivante.
Pour célébrer cette new wave made in France, ce ne sont plus uniquement les chanteuses et chanteurs habituels de Nouvelle Vague qui sont conviées. Chaque titre est revisité par un ou une artiste de la scène francophone contemporaine.
Mais c'est encore Marc Collin, l'un des deux acolytes de Nouvelle Vague, qui en parle le mieux :
La promo Web de l'album a été faite de manière assez originale, avec ce type de capsules vidéo. Il y en a une par chanson. On y retrouve soit Marc Collin et Olivier Libaux, l'autre membre de Nouvelle Vague, ainsi que l'interprète de la chanson, qui expliquent ce que représente pour eux, la chanson en question. Je vous propose celui de Week-end à Rome, avec la fabuleuse Vanessa Paradis. Vous trouverez facilement les autres sur le Web.
Et voici la chanson dans son intégralité :
Évidemment, cette chanson fait partie de mes préférées de l'album. D'une part car je suis un fan absolu de Vanessa Paradis, et d'autre part, car j'aime bien la chanson d'Etienne Daho, qui me rappelle mon adolescence. Souvenez-vous, la notte, la notte :
Il y a une autre chanson que j'apprécie beaucoup dans l'album de Nouvelle Vague, pour les mêmes raisons, tout aussi subjectives. C'est la reprise de Voilà les Anges, du groupe bordelais Gamine par ma chouchoute québécoise, la jeune, sympathique et talentueuse Béatrice Martin, alias Cœur de Pirate :
Si vous me lisez, vous savez que je suis un fan de la petite québécoise. J'ai fait plusieurs articles sur elle et j'ai surtout eu la chance de la voir de très près lors du FestiVoix 2010. Je trouve qu'elle apporte sa candeur et sa douceur à ce tube dont j'apprécie également la version originale :
Je ne vais pas vous passer comme ça les 16 morceaux de l'album mais je vous en propose un petit dernier, pour la route. Et là, mes raisons de l'apprécier sont encore plus subjectives que pour les deux précédentes.
La première, c'est que l'interprète est une fille sympa, de ma région (elle est Audoise). Il s'agit d'Olivia Ruiz. Je l'ai vue, elle aussi, en concert en mai dernier à la Feria de Nîmes. Et surtout, la chanson qu'elle reprend me rappelle une période sympa de ma vie, une période durant laquelle mes potes et moi enfilions souvent nos Doc Martens pour aller nous trémousser sur du bon rock français.
Comme celui des Mano Negra, à leurs débuts, avec Mala Vida :
Quand j'entends Mala Vida, je pense à cette fin juin 1989. Les épreuves du Bac à peine terminées, je montais à Clermont-Ferrand, pour le Festival Rock au Maximum où j'avais la chance de voir La Mano Negra passer juste après Les Négresses Vertes sur la scène du théâtre de verdure au Jardin Lecoq.
Je pense aussi à ma première voiture, la Mala Visa... mes vieux amis s'en souviennent.
Les concerts de Mano Negra étaient énormes. Je les ai revu quelques mois plus tard au Rockstore (et oui, je le fréquentais déjà en 1989) alors que j'entamais ma vie d'étudiant à Montpellier. Et puis Mala Vida était vraiment une chanson géniale :
Pour en revenir à Couleurs sur Paris, je trouve l'album globalement réussi. En plus de Vanessa, Béatrice et Olivia, on peut y entendre Julien Doré, Emily Loizeau, Charlie Winston, Yelle, Hugh Coltman, Cocoon, Helena Noguerra, Adrienne Pauly, Camille, Mareva Galanter et d'autres, dont Mélanie Pain (photo ci-contre), l'actuelle chanteuse de Nouvelle Vague.
Quelques morceaux sont moins réussis, à mon avis, mais vous avez pu constater dans cet article que mes goûts sont dictés par des raisons peu objectives. Je vous laisse donc vous faire votre propre opinion sur l'album.
J'aimerais bien revoir Nouvelle Vague en concert avec ce nouveau répertoire (et avec les artistes qui chantent...).
En attendant, et pour conclure, voici un petit souvenir du concert du mois dernier, avec l'excellent Gérald Toto et la douce Mélanie Pain :