L’un de mes amis porte à ma connaissance ce petit clip qui en dit long sur cette période de l’adolescence qui m’a intéressé lors de la rédaction de « L’Organisme »... Au passage, on savourera l’accent canadien !
En tout cas, je ne résiste pas au plaisir de commenter à l’aide d’un extrait du chapitre 2 du roman, mais beaucoup bien d’autres pourraient y faire écho !
« Qu’est-ce que j’en ai entendu sur mon compte ! « Boutonneux ! Dents jaunes ! Cerveau mal fini ! Chenille ! Crapaud ! Homard sans carapace ! » Et tout un tas de noms d’oiseaux… « Une mauvaise passe », « l’âge ingrat ! », « il faut bien que jeunesse se passe ! »…
Je ne supportais plus ce miroir de laboratoire que tendent les adultes. Se reconnaissent-ils à travers nous ? En profitent-ils pour régler leurs comptes avec une image dégradée d’eux-mêmes, qu’ils regrettent et rejettent tout à la fois ? Leur adolescence... Cet âge où tout était encore possible, même dans leur visage et dans leur corps ! Evidemment, maintenant, c’est trop tard ! Ils ont le visage et le corps bien trop ratatinés et quant à l’esprit, rien de bien excitant dans le fond ! »