Avant de réagir publiquement et de rappeler le sens du combat que nous menons, je souhaite en savoir plus sur cette affaire qui vise à nous faire taire tout comme Sarkozy lance ses limiers sur la piste des sources journalistiques pour leur faire peur.
Dans l'attente, je vais souligner quelques évidences. Je n'ai peur de personne, surtout pas du maire de Louviers qui règne par autoritarisme puisque son autorité est inexistante. Le charivari de la dernière séance démontre qu'il ne sait ni conduire un débat ni le maîtriser dans le respect du débat d'idées et des différences d'opinions.
Le bras d'honneur qu'il m'a adressé (alors que je siégeais dans le public sans pouvoir lui répondre) le discrédite totalement (1). Il sait pourtant que ses menaces n'auront aucune prise sur l'action que je ne mène pas seul. Un collectif avance patiemment pour aboutir à des comptes transparents dans la gestion de l'eau et de l'assainissement. Mais que craint-il donc à rendre public l'audit de Mairie 2 000 ?
Déjà, nous avons obtenu la reconnaissance du vice-président de la CASE de la date de fin de contrat de Véolia (février 2015) contrairement aux affirmations permanentes et mensongères du maire-président. Des élus de la CASE (ils souhaitent rester anonymes par crainte de représailles) partagent nos préoccupations et nos propositions. Ils feront connaître leur position en temps utile.
Les gesticulations du maire de Louviers prouvent que nous marquons des points auprès des élus et dans l'opinion publique. Il ne le supporte pas. Dorénavant, il utilisera tous les petits moyens d'un petit pouvoir pour tenter de nous bâillonner.
Franck Martin me connait assez pour savoir que ses agissements, ses insultes, ses plaintes ou celles de ses adeptes, glisseront sur moi comme l'eau sur les plumes d'un canard.
(1) Les images du site Internet de la mairie ont été supprimées aujourd'hui (et pour cause) mais elles pourront servir en cas de besoin.