Dans le Kansai comme dans le reste du Japon, la chaleur de septembre est écrasante. Le bruit et le tumulte régnant en ville, qui est somme toute relative à l'agitation Tokyoïte, me font alors préférer la fraicheur et le calme des forêts montagneuses qui entourent Kyôto. Tout cela tombe à point nommé puisque à deux pas du centre de Kyôto, à la périphérie sud de la ville très exactement, se trouve le sanctuaire Fushimi Inari. Moins touristique que le
château Nijô par exemple, ce sanctuaire dédié au culte du Kami Inari (Divinité du riz et du
sake) est éparpillé sur plusieurs km² dans la forêt !Les différents lieux de culte sont reliés par un chemin escarpé d'environ 4 kilomètres, bordé d'innombrables Torii rouges et noirs. Chaque Tori est planté tellement proche de son voisin que cela donne l'impression de traverser une arche, laissant apparaitre par les interstices des jeux de lumières d'une rare beauté. La taille des torii varie selon les zones, mais tous ont la même couleur et des inscriptions au dos en l'honneur du donateur qui a permis sa construction. A mi-chemin, une zone dégagée vous laisse octroie une pause entrevoir le chemin déjà parcouru grâce à un joli panorama sur la ville. De très nombreuses sculptures de renards à l'effigie de la divinité passement enfin le parcours.A la fin de la promenade alors que la nuit commence à tomber et que les kilomètres de marche dans la montagne vous auront ouvert l'appétit, trouver un restaurant servant des okonomyaki est une excellente idée pour finir la journée.
Grands Torii à l'entrée du sanctuaire
Allée de Torii, en descendant
Chaque Torii à été peint à la main