Il y a les lecteurs qui choisissent leurs bouquins selon l’impact visuel de la couverture (ex. je me souviens encore du jaune de « Babylon babies » de Dantec), ceux qui craquent pour un titre (« Même le silence a une fin » d’Ingrid Betancourt est en fait une citation empruntée à Pablo Neruda) ou pour un auteur (à condition de ne pas être déçue par une lecture publique, comme ça a pu m’arriver avec David Lodge… que j’adorais jusqu’alors).
Il y a aussi ceux qui lisent d’abord la 4e de couv. (comme c’est conventionnel ), ceux qui parcourent l’incipit (le début du texte) ou ceux qui prennent conseil auprès d’amis (message personnel : j’ai commandé « Le singe nu » ça y est, promis je ne regarde plus mon frigo de la même manière ).
Un nouveau site de critique littéraire Page99test.com propose une autre solution : lire la page 99 de l’ouvrage.
« On se retrouve ainsi parachuté au milieu d’une intrigue dont on n’a pas les ficelles, auprès de personnages qu’on n’a pas appris à connaître. On ne peut alors juger l’œuvre que sur sa qualité d’écriture, sur l’ambiance qui se dégage de cette unique fenêtre sur le livre. »
Le test de la page 99 est simple : après avoir lu la page 99, aurez-vous envie de tourner la page ?
Source : Blog Lemonde.fr