Les manifestations anti-Glazer se sont multipliées, mais les ricains n'ont pas l'air prêts à abandonner leur juteux joujou. David Gill ne cesse de clamer que le club est sain et que les finances sont bonnes, mais ces déclarations ne rassurent personne. Gill bosse pour Glazer, il ne dira jamais "les mecs, on va vous la mettre bien profond, on presse le citron jusqu'à votre dernier penny et puis on se casse !".
Pourtant, les dernières nouvelles parlent d'une réduction conséquente de la dette, puisque les Glazer seraient sur le point de payer de leur poche environ 220 millions de livres sterling, correspondant aux PIK (Payment in Kind Note), la pire partie de la dette, puisque sujette à de gros taux d'intérêts, d'ici la fin de ce mois de novembre.
Sans rentrer dans les détails avec des termes financiers incompréhensibles pour le commun des footeux, en gros, ce serait une grosse épine en moins dans les crampons mancuniens !
Les supporters restent sceptiques, et Duncan Drasdo, directeur exécutif de MUST (Manchester United Supporters' Trust, branche indépendante des supporters de United, mécontents et à l'origine des écharpes jaunes et vertes, notamment), demande plus de transparence de la part des propriétaires :
Il est temps pour les Glazer de clarifier les choses et de dire la vérité sur ce qui se passe à Manchester United et sur ce qu'ils comptent faire. Qu'ont-ils à cacher ? Plus de secrets. Plus de baratin. Qu'ils disent simplement la vérité aux supporters.
Si ce paiement avait bien lieu, l'avenir semblerait moins nébuleux pour des millions de fans et accorderait aux Glazer un sursis. Mais cela devrait être suivi par une belle enveloppe pour les transferts cet été, ultime preuve des bonnes intentions de la famille. Il reste encore à voir comment les américains comptent payer cette somme importante, en vendant des parts de la société Red Football ou via un refinancement ? Wait and see... Mais cela ne peut en aucun cas être mauvais.