Le Souffle d'Aoles : l'article d'Actu SF

Par Eguillot

Je l'avoue, je l'attendais avec une certaine impatience, et même une impatience certaine : l'article d'Actu SF, l'un des sites références de l'actualité de la SF, du Fantastique de la Fantasy, sur mon roman Le Souffle d'Aoles, vient de paraître. Certains passages me sont allés droit au coeur, comme : "le texte est bien écrit, fluide sans être insipide, direct tout en restant évocateur et plein de belles images. Alan Spade a cette qualité de bien écrire, sans forfanterie, simplement, pour être compris. Et apprécié non pour ses pirouettes de style, mais pour la qualité de ce qu’il nous raconte". Ou encore : "Déjà, dans son recueil de nouvelles, Alan Spade dessinait des portraits d’hommes et de femmes, laissant leurs caractères ressortir au travers des drames qu’ils traversaient. Dans Le Souffle d’Aoles, il se sert du même artifice pour nous donner un aperçu de l’Homme, de l’Humain. Étrangement - ou peut-être pas - il se sert de créatures non humaines pour illustrer son propos. Que ce soit le héros - qui dispose de trois narines et sait lire le monde dans les odeurs du vent - ou ses acolytes (un homme de pierre et une fille d’eau), chacun est autre, différent. Mais en même temps, il est clair qu’ils ne forment chacun qu’une partie d’un tout, comme les fragments d’un miroir brisé dans lequel se regarde le lecteur. Et le talent de l’auteur fait qu’il s’y reconnaît".

J'en profite pour en glisser un petit mot, et là c'est l'autoéditeur qui parle, sur ma politique vis-à-vis des Services Presse (SP), c'est à dire les livres que l'on envoie dans le but de recevoir des critiques. Je tiens tout d'abord à préciser que je ne suis pas un bon attaché de presse, donc pas à prendre en exemple. ;) Il faut le savoir, je ne démarche que quelques rares sites : en l'occurrence pour le Souffle, Actu SF, Sci-fi Universe, Psychovision, Les Chroniques de l'Imaginaire, Fantastinet, Obiwi, et ArcaneSFantasy. Je n'ai contacté qu'une blogueuse pour mon roman, et l'expérience n'ayant pas été agréable, j'ai décidé de ne plus solliciter de critiques envers des blogueurs. Cela ne m'a pas empêché d'avoir un article très sympathique de Frédéric Gobillot sur son blog, mais il l'a fait de sa propre initiative. Sur mon site internet, on peut lire les trois premiers chapitres, récupérer le dossier de presse ou consulter la revue de presse. J'estime que cela doit suffire pour se faire une opinion, et savoir si l'on a envie de me demander un exemplaire pour le chroniquer. Si c'est le cas, après vérification du sérieux du blog, je l'enverrai à mes frais, ou j'organiserai une rencontre pour le remettre en main propre (sur Paris, c'est facile).

Concernant les sites cités, c'est un peu différent : dans un premier temps, je tâte le terrain en envoyant un mail pour savoir si le livre a une chance d'être lu. Si je m'aperçois que les chroniqueurs sont trop débordés, je leur laisse l'initiative de me recontacter quand ils le seront moins, mais je ne vais pas m'épuiser en relances ni en sollicitations. Si j'envoie un livre, je commence les relances dans un premier temps juste après l'envoi pour savoir s'il est bien arrivé et s'il a été confié à quelqu'un en particulier, puis au minimum un mois après l'envoi pour savoir  si le chroniqueur a commencé la lecture et me faire une idée de quand l'article va paraître, et le moins possible pour ne pas tomber dans le harcèlement. Si je vois que ça traîne trop, je lâche l'affaire. Enfin, comme j'écris dans la fantasy et la SF, je ne contacte ni les médias locaux, ni d'ailleurs les médias nationaux. Comme je le disais, je suis un très mauvais attaché de presse, et surtout, j'ai appris à économiser au maximum mon énergie par rapport aux relations presse. Et pourtant, j'ai fait une Ecole de journalisme, on pourrait croire que j'ai des contacts... Eh bien non, je compte avant tout sur les lecteurs pour faire connaître mes livres.