Tour a tour de Kuala Lumpur
Je me lève tranquillement, la chambre du dortoir du cosmopolitain « hostel» et très obscur et climatisé. On a l’impression d’être mis en sécurité dans un coffre fort. On n’entend rien de ce qui se passe autour. On en oublie l’immense zone urbaine qui nous entoure.
J’avale une rôtie et quelques cafés offerts avec la chambre. Je fais la connaissance d’un Français échouer à KL depuis un petit moment. Cette artiste sans trop d’artifice notable sillonne le monde donc l’Asie du Sud-est depuis plus de 3 ans. Il en a presque perdu son attachement à sa mère patrie. Il doit malheureusement retourner en France, car son passeport ne possède plus de pages libres pour le laisser dériver vers d’autres aventures. J’en profite pour lui demander s’il a des plans pour la journée. J’ai vraiment besoin de quelqu’un avec moi pour me motiver d’aller explorer cette jungle de béton qui nous entoure. C’est la première fois que je visite un pays à majorité musulman et je dois avouer avec honte que j’ai peur de m’y aventurer seul. Tout se « bourrage » de crane et cette mauvaise presse qu’entretient les médias occidentaux mon pourri la cervelle. Je dois combattre ses préjugés une fois pour toutes et former ma propre opinion. Une nouvelle vision basée sur de véritables expériences personnelles. Voyons voir ce que Kuala Lumpur et ses habitants sauront répondre à ses images et préjugés qui me hante.
Le français qui se nomme Valérian connais bien la ville pour y avoir habité pendant plus d’un mois me servira de motivateur et de guide. On se met en marche sous un soleil de plomb dans ce labyrinthe de rues entouré d’édifices à plusieurs dizaines d’étages. L’architecture est indescriptible on dénote des influences du moyen orient et de l’Asie, mais sans vraiment en arriver a une description simple et hors de tout doute possible. Les rues achalander de Kuala Lumpur sont parfois dans un piteux état, on a l’impression que l’on construit en neuf sans se préoccuper de l’entretien et de l’harmonie d’ensemble de l’urbanisme de la ville. Des édifices ultras modernes tout neufs côtoient de minuscules blocs appartement en décrépitude. Il est très difficile de faire un cliché d’ensemble de la ville harmonieux. Chaque photo comporte un anachronisme ou un mélange de style discutable. Le modernisme, le bouddhisme, le taoïste, son passé colonial, l’influence musulmane et son essence rurale malaise se fusionne, se percute et se complète dans une fresque culturelle très vivace. On pourrait comparer la densité de Kuala Lumpur à celle de Bangkok, ses 2 villes se ressemblent, mais je dirais que Bangkok est plus homogène et standard dans son style moderne aux accents bouddhistes. Kuala Lumpur de son cotes s’éclate à travers ses multiples influences qui la rend unique en son genre, elle est capable de nous émerveiller et de nous secouer avec des images sombres qui hante les villes multiculturelles de cette dimension.
Kuala Lumpur où de ses initiales K.L. est la capital de la Malaisie C’est la plus grande ville de ce pays. Elle compte environ 7 millions d’habitants. C’est la région métropolitaine qui a la plus forte croissance économique et démographique de tout le pays. C’est le centre nerveux de la majorité de ses activités commerciales. Le secteur touristique joue aussi un rôle important dans l’économie de la ville. La plupart des grandes chaines hôtelières sont présentes dans la ville. Kuala Lumpur est la cinquième ville la plus visitée au monde. Elle est considérée comme étant une des meilleures destinations de magasinage international avec sa grande variété de centres commerciaux qui offrent autant les marques locales que les marques les plus prestigieuses du monde. On y croise beaucoup de magasin de tous les horizons, des petits garages de moto de fortune comme on en voit régulièrement en Thaïlande, des myriades de restaurants tant occidentaux comme des Pizza Huts que des petites étales de rue servant en majorité des mets malais ou indiens et beaucoup de magasins de textile aux accents moyen orient. Les passants sont une masala de toutes les races et cultures, des sikhs, des Caucasiens, des hommes en robes, des femmes portant le voile, des turbans et des apparats aux couleurs brillantes comme seuls les Indiens peuvent en porter.
On visite plusieurs marchés traditionnels malais ou l’on vient entre amis se procurer des vêtements traditionnels et de tous les jours. On s’arrête devant une mosquée. J’ai peur d’y entrer, on regarde la pancarte avec les pictogrammes d’interdiction, un grand et gros barbu vêtu des apparats traditionnels religieux nous invite cordialement à entrer dans la mosquée. Venez prendre des photos, voir ce que ça de l’air! Il est un religieux du temple qui parle français et qui apparemment vient du nord de l’Afrique plus précisément du Maroc. J’essaie de le prendre en photo, mais il me dit de prendre tous le reste, mais pas lui. Il est peut-être recherché pour conspiration dans son pays d’origine. Rien pour aider ma paranoïa islamique. Entouré d’arbre exotique, mosquée est une oasis au milieu de tout se béton.
Merci pour l’accueil !
On ne peut vraiment pas manquer le « little india », l’immense quartier indien nous ouvre un accès direct à tout ce qu’on peut trouver sur les rues de Bombay. L’image est si forte que je viens tous prêt de rentrer en collision avec un individu sans souliers coucher a même le trottoir. Personne ne se formalise de cet individu qui était fatigué et qui a déclaré ce trottoir comme étant son dortoir de fortune. On rejoint l’habituel Chinatown, c’est l’endroit pour se procurer plusieurs marchandises de qualité. Il est dur de savoir s’il s’agit de produit officiel ou de copie de contrebande. Il faut toujours négocitier, mais on ne sait jamais si l’on fait une bonne affaire… je me laisse tenter par une paire de souliers de skateboards DC Shoes pour 75 $ RM malais environ 25 $ américains. Pour moi qui ne suis pas un « serial shopper », c’est parfait à vous de faire vos découvertes…
Plusieurs temples taoïstes traditionnels chinois attirent mon attention, on entre dans un qui arbore les dragons or sculptés traditionnels, la fumée épaisse d’encens est étouffante, j’aperçois la source, des centaines de serpentins allumés brule tranquillement au plafond, toujours intense l’émotion qu’on ressent dans l’un de ses temples. On est de retour à l’auberge une douche, encore un riz au poulet dans le marché voisine et l’on s’écrase devant la télévision avant d’aller se coucher.
Aujourd’hui, je me sens lâche, j’ai le gout de jouer au touriste pas trop aventurier. Je regarde les options qui s’offrent à moi. Le « KL Hop-on Hop-off City » tour semblent répondre parfaitement a mes exigences. Des autobus climatisés avec guide qui roulent de 8:30m à 20h30 sur un parcours offrant 22 points d’intérêt et 40 attractions touristiques autour de la ville. On monte et l’on descend quand le coeur nous en dit pendant 24 ou 48 heures, je paie donc 38 RM environs 13 $ pour 24 heures de services incluant un accès WiFi gratuit.
L’air conditionné du bus ne fonctionne pas très bien. On se croirait dans un barbecue. J’entreprends donc d’aller visiter les abords du lac Titiwangsa situé à l’arrière du palais de la culture. J’arpente le terrain tranquillement, je vais vers l’arrière et j’aperçois un flot constant de gens et d’autobus qui se rendre vers le parc entourant le lac. c’est en fait un réservoir avec quelques fontaines au milieu. Les jours ordinaires on peut louer des embarcations et se promener sur le lac, mais aujourd’hui c’est un jour de fête. Les familles musulmanes sont venues célébrer encore une fois l’« Hari raya ». J’aperçois ce qui ressemble à un mariage au milieu du festival. Je suis la personne la plus mal habillée et la moins colorée de toute la foule. Il y a de la nourriture gratuite, partout, tout le monde sourit, et semble heureux.
Islam 1 préjugé 0.
il ya un concert ou les jeunes et moins jeune s’amuse et écoute religieusement, 2 femmes pourtant le « tudung » (espece de foulard traditionnel qu’il porte pour se couvrir les cheveux) me demande gentiment de les prendre en photos
Mon deuxième arrêt est un incontournable les « Petronas twin tower ». Un symbole malaisien connu dans le monde entier pour être les tours jumelles les plus hautes de monde avant la construction des Taipei 101 complétés en 2004. j’aurais aimé aller sur le pont qui relie les 2 tours, mais il ne donne que 1640 billets par jour. Il faut parais-t-il les prendreune journée d’avance tôt le matin pour être sur d’y avoir accès. Je fais le tour du «megamall » sur 6 étages qui propose les produits les plus luxueux du monde tels que Tag Heuer, Hugo Boss, Rolex, mont Blanc… J’arpente un peu les corridors, mais le magasinage ce n’est pas mon fort et surtout pas dans cette fourchette de prix là. Il y a des stands pour le grand prix de moto, impressionnant ses bécanes et leur hôtesse aussi.
Mon 3e arrêt est la « KL Tower » une des plus hautes tours de communication au monde. Il y a une foule d’activité qui y est organisée. Aujourd’hui, des gens saute en chute libre de la tour, des « breakdancers » se donnent en spectacle a la base, on peut faire de la Tyrolienne, manger un repas gastronomique tout en contemplant la vue ou pour un budget plus restreint pour 38 RM ou 15 $ US on peut monter en haut pour observer le panorama et écouter les commentaires préengeristrer sur un baladeur numérique. La vue est grandiose et l’on peut prendre les Twin Tower en photo il y a plusieurs autres arrêts possibles, mais mon temps et mon budget est limité alors j’entreprends de compléter le circuit sur le toit de l’autobus. Les arrêts notables sont plusieurs shopping centers d’importance, le quartier chinois, Aquaria un aquarium de 60 000 pieds carré, le parc d’amusement intérieur comprenant plusieurs manèges et diverses attractions pour toute la famille, l’impressionnant parc d’oiseau,plusieurs parc de verdure et mosquée.
Il existe aussi un nightlife très branché malgré la culture islamique prédominante à Kuala Lumpur. Les abord du quartier de Bukit Bintang…par contre préparez vos billets la boisson n’y est pas donne, on demande parfois 25 us pour entrer dans le club est 10 a 15 $la consommation. si le budget n’est pas problème Kuala Lumpur possède un bar scène très creatif et festif pour ne pas dire très jet-set!
http://www.kualalumpurnightlife.com/
Le mono-rail stop a minuit et les taxis de nuit sont durs a trouver sinon il essaie de vous entuber alors prévoyez le coup et sortez près de votre hôtel ou revenez plus près avant minuit.
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