Paru aux éditions Folio en septembre 2009 mais écrit en 1982.
Premier roman de Kazuo Ishiguro, Lumière pâle sur les collines est de ces livres dont on ne sort pas indemne. Ecrit dans un style dépouillé, limpide , tout en demi-teintes et en non-dits, reflet d'un passé mystérieux , il possède un rare pouvoir d'envoutement.
Quatrième de couverture
Après le suicide de sa fille aînée, Etsuko, une Japonnaise installée en Angleterre, se replonge dans les souvenirs de sa vie, Keiko, née d'un premier mariage au Japon, ne s'est jamais acclimatéée à l'Angleterre, et surtout elle n'accepta pas le remariage de sa mère avec un homme qu'elle considèra toute sa vie comme un parfait étranger. Mais peut-être l'explication du drame demeure -t-elle enfouie dans le Japon de l'après-guerre, à Nagasaki, ville martyre qui se relevait des plaies de la guerre et du traumatisme de la bombe, durant cet étrange été où, alors qu'elle attendait la naissance de Keiko, Etsuko se lia d'amitié avec la plus solitaire de ses voisines, Sachiko, une jeune veuve qui élevait sa fille, la petite Machiko...
Appréciations personnelles :
Je ne connaissais absolument pas cet auteur ou ce livre, c'est dans le cadre du challenge ABC 2010, que je me suis mis en recherche d'un livre dont le nom de l'auteur commençait par un I. Je suis donc tombée sur cet ouvrage et j'avoue que 24 heures après avoir achevé cette lecture , je suis un peu mitigée et perplexe par cette lecture.
Tout d'abord , j'ai vraiment beaucoup aimé l'écriture de l'auteur; en effet, c'est limpide , les mots coulent tout seul et s'enchainent sans à coups. C'est vraiment très agréable, les pages s e tournent sans s'en rendre compte .
Cependant, il ne se passe pas vraiment grand chose dans ce récit, Etsuko nous dévoile une partie de son passé et on en apprend très peu sur son présent , pourtant on parcourt presque 300 pages et au final, on se pose plus de questions qu'au début...
Dans cet ouvrage, on découvre une partie de la vie d'une jeune femme japonaise juste après-guerre avec les stigmates de l'après -bombe à Nagasaki. C'est une partie vraiment bizarre et un peu malsaine car de nos jours , on ne peut pas adhérer à ce style de vie mais on comprend les coutumes de l'époque et de ce peuple.
On comprend que cette époque à des influences sur sa vie présente et sur le décès de sa fille Keiko mais toutes les réponses ne sont malheureusement pas donné, il y a beaucoup de sous-entendu dans ce récit et je ne les ai sûrement pas tous vus .
Voilà , j'ai aimé cette lecture mais je me sens un peu frustrée car j'aurai voulu en savoir plus sur cette femme et sa vie de famille , sur les raisons que l'ont poussé à faire des choix de vie et...
Un peu frustrée quoi !!!
Un joli moment de lecture fluide et légère mais qui m'a vraiment laissé sur ma faim.
NOTE : 7,5 / 10
Cette lecture me permet d'ajouter la lettre I à mon challenge ABC 2010