Du 18 au 20 novembre 2010, le GENEPI Paris organise la deuxième édition de son Festival de cinéma « Prison Portes-Ouvertes » au Cinéma l’Action Christine (Paris 6).
Programme complet du festival
Jeudi 18 novembre
18H : L’évadé d’Alcatraz, de Don Siegel, 1979.
Débat avec Christian Demonchy, architecte de la prison de Mauzac.
« La conception sécuritaire des établissements pénitentiaires : une fatalité ? »
21H : Les anges du péché, de Robert Bresson, 1943
Débat avec Antoine Lazarus, fondateur du Groupe Multi-professionnel Prison.
« Du pardon à la réinsertion : punir dans un monde laïque »
Vendredi 19 novembre
18H : Hunger, de Steve McQueen, 2008.
Débat avec Jacques Lesage de la Haye, psychologue, ancien détenu, fondateur de l’éphémère association syndicale des prisonniers de France
« Mouvements de protestations en prison et instrumentalisation du corps. »
21H : 10ème Chambre, de Raymond Depardon, 2003.
Débat avec Me Marie Dosé, avocate.
« La correctionnelle au quotidien : vers une fast-justice ? »
Samedi 20 novembre
17H30 : Un Prophète, de Jacques Audiard, 2009.
Débat avec Laurent Jacqua (sous réserve), ancien détenu, animateur du blog « vue sur la prison ».
« Quelle vision de la prison au cinéma ? »
21H30 : Or, les murs, de Julien Sallé, 2010
Retour sur expérience avec Thierry Machuel (sous réserve), compositeur, et Anne-Marie Sallé, initiatrice du projet.
GENEPI, c’est quoi ?
Le GENEPI est une association de loi 1901 à but non lucratif, sans affiliation politique ni religieuse.
Son objet est de "collaborer à l'effort public en faveur de la réinsertion sociale des personnes incarcérées par le développement de contacts entre les étudiants de l'enseignement supérieur et le monde pénitentiaire" (art. 3 des Statuts).
Le début des années 1970 fut marqué par de violentes émeutes au sein des établissements pénitentiaires. Les pouvoirs publics décidèrent alors d'ouvrir les portes des prisons à des intervenants extérieurs.
A l'initiative de Lionel Stoléru, conseiller technique à la présidence de la République, le Groupement Etudiant National d'Enseignement aux Personnes Incarcérées voit le jour le 26 mai 1976. L'idée est d'instaurer un lien entre les étudiants et les personnes détenues. Pour ces derniers, les besoins en formations sont de plus très importants.
Depuis ce jour, ce sont chaque année plusieurs centaines d'étudiants (1 300 aujourd'hui) de toute la France et de tous types de filières qui s'engagent pour la réinsertion sociale des personnes incarcérées.