Il y a 50 ans, sur Radio-Luxembourg (ondes longues bien sûr), une petite émission du midi s’appelait « l’homme des Vœux », et permettait aux concurrents de gagner des cadeaux.
Aujourd’hui, sur toutes les chaînes de toutes les télévisions et de pas mal de radios, une séquence très fréquente se nomme « l’homme des Je Veux ». Elle n’a pas pour but de faire gagner, mais de faire perdre. Cependant, elle donne l’apparence d’être très populaire, puisqu’elle continue à ravager le PAF, ce concept audiovisuel qui met KO le français moyen au lieu de le renseigner. C’est Obélix sans la truculence joviale, c’est le bâton sans carotte, le lance-pierre (renommé flashball) en guise de négociation, l’anti-gang recyclée en anti-jeunesse, l’arrogance qui tient lieu de légitimité, l’échec érigé en victoire de la mondialisation perverse.
Passons à autre chose, vite ! Qu’y a-t-il ce soir ?
« ….un nouveau gouvernement…. »
Et c’est pour ces choses-là que celui qui devrait être le chef de l’État en France est arrivé au G20 en retard, très en retard. C’est pour cela qu’il est reparti en avance, laissant en plan tous les chefs d’États et de gouvernements réunis à Séoul pour un évènement que, bon gré, mal gré, c’est son tour de présider. C’est un affront, mais les affronts sont son mode d’action quotidien. Il ne sait faire que cela, d’ailleurs, tant ses bilans, tous ses bilans, sont décevants quand ils ne sont pas apocalyptiques.
Rassurons-nous tous : il compte bien se représenter dans un an et demi, auréolé de la gloire de ses réalisations.
Que chacun lui fasse bon accueil.