Août 1972: Le ministère de la Santé publie une mise en garde contre le talc Morhange, qui contient par erreur un puissant bactéricide. Ce produit causera la mort de 36 bébés et des blessures à près de 200 autres. A la suite d'une erreur de conditionnement, il y avait été incorporé 6,35% d'hexachlorophène, un puissant bactéricide, très dangereux à hautes doses.
1977: Le Distilbène, nom commercial d'un oestrogène de synthèse (diéthylstilbestrol) prescrit en France depuis 1950 aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches et les risques de prématurité et traiter les hémorragies de la grossesse, devient contre-indiqué. Selon le réseau DES France, qui soutient les victimes de ce médicament, au moins 160.000 enfants, dont la majorité sont nés dans les années 1970, auraient été exposés au produit. Les filles exposées in utero ont, selon DES France, des risques de cancers du vagin et du col de l'utérus.
Décembre 1987: Une première plainte est déposée dans l'affaire du sang contaminé. L'enquête révèlera que le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a décidé par économie d'écouler du sang potentiellement porteur du virus du sida. Selon un avocat de victimes, Me François Honnorat, 300 hémophiles et 270 transfusés ont été contaminés.
Décembre 1991: Une enquête est ouverte à Paris après la plainte des parents d'un enfant atteint de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. L'hormone de croissance utilisée dans les années 1980 pour traiter les enfants de trop petite taille aurait été prélevée dans des conditions dangereuses sur des cadavres. L'enquête révèle que des stocks suspects ont été écoulés en 1985 et 1986 malgré les mises en garde sur les risques infectieux potentiels. Le procédé aurait causé la mort de 119 enfants.
Juin 2010: Plus de 500 plaintes sont déposées auprès du procureur de la République de Marseille par des femmes porteuses de prothèses mammaires défectueuses du fabricant varois Poly Implant Prothèses (PIP), en liquidation judiciaire et visé par une enquête pour une fraude présumée à grande échelle. Le silicone utilisé n'était pas à usage médical mais industriel, favorisant les fuites et pouvant fragiliser l'enveloppe jusqu'à la rupture. Un examen et une échographie sont aujourd'hui recommandés tous les 6 mois aux femmes implantées. 80 à 90% de la production de PIP ont été exportés.
N.B
La patron de Mediator, dont ce n'est pas le premier scandale, est un grand ami du pouvoir.
Dans la liste des scandales sanitaires on peut ajouter les vaccins contre la grippe de Dame Bachelot.
On pourrait aussi avoir une pensée pour les 15000 morts de la canicule.
On pourrait enfin se poser la question : pourquoi tous ces scandales ?
On pourrait....mais comme d'habitude la réponse est facile : le fric !
A cet égard, et tout à fait par hasard, celle qui a remplacé Mme Bachelot ( Docteur en pharmacie ayant travaillé longtemps comme lobbyste de l'industrie pharmaceutique) au sein d'un simple secretariat d'Etat, s'appelle Mme Nora Berra. Elle occupera ce poste déqualifié. après avoir été,longtemps Médecin aux Hospices Civils de Lyon (Ah !) tout en étant médecin au sein de trois des principaux groupes pharmaceutiques (Oh !)
Nouveau Sarkozy, nouveau Fillon, nouvelle responsable de la Santé, clament les gazettes. Mais les (mauvaises) manières, elles, ne changent pas.
Quand on place à la Santé d'anciennes collaboratrices de l'industrie pharmaceutique, que l'on suppose zélées pour avoir si bien réussi, on peut s'attendre dans l'avenir à d'autres scandales sanitaires.
Quant à la situation, déjà dramatique, du système sanitaire français, naguère un des meilleurs du monde, elle n'est pas prête de s'améliorer.
Adresse Fil Rss http://www.deridet.com/xml/syndication.rss
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble