[TEST] Leelh

Introduction :

Il n’est pas aisé aujourd’hui de se faire un nom dans le monde du jeu vidéo. La majorité des ventes sont phagocytés par les grosses entreprises et ne laisse que très peu de chances au éditeurs tiers. Un des exemples et celui du MMORPG. Jouer dans la cours du géant World of Warcraft et ces millions de ventes ou bien de Dofus attirant les publics plus jeunes relève d’un exploit. Cependant l’équipe de 3D Duo a tenté le coup en nous proposant un titre plutôt novateur Leelh, ce jeu étant le premier WMORPG : Web Multiplayer Online Role Playing Game. Celui-ci utilise le web pour nous offrir un jeu de rôle en 3D temps réel.Alors réussite ou échec ?  J’ai eu l’opportunité et la chance de pouvoir rejoindre cette confrérie, voici mon périple.

Nous sommes en 2087, Lille a été détruite par un grand cataclysme qui s’est produit 27 ans plus tôt. Leelh nous plonge dans un univers sombre et évolutif, à la recherche d’indices sur le déroulement de la hécatombe de 2060. C’est dans un univers post apocalyptique que nous allons nous battre pour notre survie.. D’un côté, il y a les Turnes. Ils prônent une reconstruction basée uniquement sur la nature, ils sont reconnaissables à leurs yeux gris. De l’autre, les Emnus qui cherchent à se développer sur les vestiges de la ville. Une seule question les unit : que s’est-il passé ?

Mes premiers pas…

Je m’appelle Kiuby, et pour tout vous dire la vie est dure ici. Je me souviens plus de grand chose, je me suis réveillé d’un long coma, tout ce que je sais c’est que j’en ai traversé des choses pour arriver jusqu’ici. Le monde est détruit, y a plus rien, l’homme a abusé de son pouvoir de construction et à fatigué ce monde dans lequel nous vivons. Il n’y a plus d’électricité, la nature reprend ses droits et détruit tout sur son passage. Je suis un Turnes et ce cataclysme m’a complétement chamboulé. Je veux tout reconstruire mais cette fois en harmonie avec la nature.

Maintenant, dans tout ce chaos je dois survivre. Heureusement dés mon réveil à l’hôpital tout m’a été expliqué, au début je me sentais un peu perdu, puis au fur et à mesure j’ai vite compris comment survivre. Et puis, il y a « Leelh pour les nuls » que j’ai trouvé en farfouillant les lieux qui résume en quelques pages tout ce qui est nécessaire de savoir. Il y a quatre jauges qui m’a rappelé vite à la réalité : la jauge de vie, de calme, de souffle et de faim. On se nourrit comme on peut ici, on mange tout ce qu’on trouve dans les poubelles, voitures, barils…, parfois ça peut être périmé ou du poison, on est obligé de se faire vomir.

De jours en jours, je suis devenu plus fort, j’ai accumulé 6 points de compétences par jour à répartir entre 30 possibilités : logique, provocation, prudence, réflexe… Pour commencer j’ai choisis d’augmenter ma force physique, ma puissance, ma provocation. Pour continuer à avancer, faut que je me trouve une carte, une boussole, je dois faire attention à tout et à tout le monde. J’ai un journal de bord, j’y note tout pour ne rien oublier. Il y a en plus les autres avec qui je peux parler qui m’aide à avancer. Au début, je suis mort plusieurs fois, car oui c’est dure de survivre. Puis, j’ai choisis de rejoindre un clan, je me sens moins seul, c’est plus facile de survivre à plusieurs.  Devant moi se tient un univers sombre mais vraiment magnifique ça vaut le coup de patienter pour y arriver !

Un monde unique.

Je m’habitue vite à cet univers né de l’imaginaire de Sacha Stepanian et Maxence de Voghelaere, deux ingénieurs formés à Telecom Lille. Ils ont travaillé à partir de Google Maps, et de photos, en raccourcissant parfois les échelles pour que ça soit un maximum réaliste. Malheureusement beaucoup de décors se ressemblent et vous aurez l’impression d’en avoir vite fais le tour ou d’être complètement perdu dans tout ses trottoirs identiques…

Malgré tout, la musique qui reste discrète, la voix du début qui fait presque frissonner, les décors, la 3D, fait qu’on n’y voit pas les heures passées, sauf pendant les moments de bugs ! Hé oui, il y en a quelques uns comme une page qui ne se charge pas, votre personnage qui reste bloqué dans les décors, oui il y a des moments où on a juste envie de jeter l’ordinateur par la fenêtre tellement c’est frustrant, mais ces moments de latence sont au final vite oubliés. De plus et ce qui n’est pas négligeable ce sont les mises à jour régulière que l’équipe concocte et qui font que vous ne vous ennuierez pas !

Mon avis final :

Au final, on survie et on y prend plaisir dans cet univers post apocalyptique. Vous pouvez rencontrer et faire connaissance avec les autres survivants. En fait, Leelh, c’est un mélange de plusieurs ingrédients. Il y a :
- la partie sociale dans laquelle vous pouvez vous faire des amis ou ennemis,
- les ingrédients d’un jeu de plateforme,
- une petite dose de bagarre,
- une énorme doses de fin de monde, univers post apocalyptique où il faut survivre,
- du suspens,
- une histoire à résoudre…

En bref, Leelh joue sur pleins de tableaux différents qui fait qu’au final on s’y retrouve toujours. De plus, un ordinateur et une simple connexion internet suffise, et c’est très agréable cette facilité d’accès. Bien évidemment, pour profiter de ce jeu, il faut souscrire à un abonnement. Et si vous lisez games-Art vous savez que nous avons créé un partenariat avec l’équipe car nous l’avouons, nous sommes fans de Leelh. Trois offres vous sont proposées en vous abonnant au travers de notre site :
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