prendre le voile de transparence
et enjouer encore une fois
les rubans de toi
qui momifient
entrer en ivoire
à rebrousse chagrin
limpide comme le torrent
qui baise les pieds
revenir à l’éclat du solitaire
petite fiancée des glaces
où tu effaces les traces
dans un vertige de vestiges
apparaitre et disparaitre
au gré de tes frasques
fidèles à l’illusion
ou volatilisés