Le gouvernement vient de limoger le ministre des télécoms pour ne pas avoir respecté les règles lors de l’attribution des licences 2G. Une tête de plus tombe et là le gouvernement, après avoir tergiversé, a finalement éliminé le représentant d’un des partis de la coalition.
En Inde, la corruption est une donnée très présente.
Le Chief Minister du Karnataka vient de faire sensation. Interrogé à propos du Chief Minister du Maharashtra (renvoyé pour avoir alloué des appartements de l’Etat à des membres de sa famille), son collègue du Karnakata s’est emporté : « Je vais vous parler franchement, oui j’ai fait la même chose, car c’est la tradition suivie par tous mes prédécesseurs. Oui j’ai donné des terrains à des membres de ma famille ou à des proches qui voulaient monter des entreprises car c’est essentiel pour l’économie ».
Mais les déclarations qui ont retenu l’attention sont les toutes récentes révélations de Sir Ratan Tata ; en effet en 1995, Tata avait envisagé une alliance avec Singapore Airlines ce qui aurait été une bonne occasion pour Tata de revenir dans le secteur aéronautique dans lequel J.R.D. Tata (celui qui est né en France, français donc et fils de Suzane Brière et qui reçut son baptême de l’air par Louis Blériot et qui fonda ensuite Tata Airlines). Sir Ratan Tata a révélé qu’à l’époque on lui avait fait comprendre qu’il fallait payer 15 crores (environ 4 Millions d’euros) au Ministère de l’aviation. Et bien sûr, Ratan Tata a refusé de verser quoi que ce soit.
Inde, pays des extrêmes…