Structure omniprésente dans tous les grands parcs d’attractions existants, elle est aujourd’hui aussi connue sous le nom de roller-coaster (surtout aux Etats-Unis, je vous l’accorde). Parcours composés de rails sur lesquels virevoltent des « voitures » à des vitesses susceptibles de vous faire dire bonjour une deuxième fois à votre quatre-heures, les montagnes russes ont des origines vieilles de 4 siècles déjà. Effectivement, le désir de sensations fortes fait partie de l’histoire de l’homme depuis très longtemps.
L’hiver long et rigoureux de la Russie de l’époque (peut-être un peu moins de nos jours) a donné l’idée à quelques illuminés originaires de Saint-Pétersbourg et sa « banlieue », dès la fin du XVI ème siècle, de s’amuser via des constructions pentues en bois, forcément destinées à être emprises de gel et recouvertes de neige. Et zou, vas-y que je te glisse là-dessus bien calé dans de costauds sièges en osier ! L’éclate totale !
Le hic, c’est que l’été, l’osier glissait moins bien sur le bois privé de sa glace et que le risque d’attendre 2 heures en haut de la « pente » sans bouger de 10 cm était réel (un coup à rater Derrick !). Que cela ne tienne, au début du XVIIIème siècle, des entrepreneurs de la vieille Europe développèrent le concept en remplaçant les vieux paniers d’osier par des chariots munis de roulettes qui venaient s’emboiter sur des rails bien fixés à la structure. Ainsi le plaisir de souiller son pantalon (par l’orifice que vous voudrez) devenait possible tout au long de l’année !
Une entreprise parisienne (de Belleville précisément) bien finaude se spécialisa dès 1812 dans la construction et l’exploitation de ce manège. Elle avait judicieusement choisi comme nom de société Les Montagnes Russes.
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