N’ayant plus le temps de faire des tests en profondeur, je vous propose mes premiers pas sur des jeux sortis récemment, histoire de vous faire une première idée du jeu. J’inaugure ce nouveau format avec la dernière sortie de Bethesda : Fallout New Vegas.
On joue le rôle du “Messager”, un employé du Mojave Express… et ça commence mal pour nous : un beau gosse façon années 50 nous a tiré en pleine tête alors que notre personnage était sur le point de livrer un obscure paquet. On se retrouve alors chez le Docteur Mitchell qui a bien voulu nous raffistoler. L’occasion est donnée ici de personnaliser en détail son personnage : nom, sexe, ethnie, avec quasimment tous les détails physiques qui vont avec, mais surtout les différentes aptitudes que vous souhaitez attribuer à votre héros et qui confèrent au jeu cet aspect RPG. Vous aurez notamment des points à attribuer à ce dernier pour définir :
- Force
- Perception
- Endurance
- Charisme
- Intelligence
- Agilité
- Chance
Ca ne s’arrête pas là puisque le bon docteur vous fera même passer un test psychologique (vous savez, le célèbre test des tâches d’encre) avant de vous lancer dans l’aventure.
Voilà : je passe la porte de la maison de Mitchell située dans la paisible ville de Goodsprings, avec un équipement qui ne sera pas de trop : combinaison, arme et Pip-Boy 3000 pour me diriger et apprendre à connaître on personnage et ses items.
Sur son conseil, je cherche le saloon pour me lancer dans le didacticiel avec une spécialiste de la chasse au gecko, après avoir rendu visite au robot qui m’a trouvé à moitié mort. Premières impressions : le jeu me fait étrangement penser à Borderlands, avec ses étendues désertiques et ses personnages particuliers, même si graphiquement les deux titres sont bien différents. J’adore ce mélange néo rétro avec une bande son aux petits oignons et des stations de radio old fashioned que l’on pourra capter lors de ses différntes vadrouilles. Je suis déjà fan de Mr New Vegas !
Le graphisme semble coller à l’ambiance du jeu : quelque peu obsolète - identique au moteur 3D de Fallout 3, jeu de l’année 2008 - mais ça reste agréable à regarder, du moins sur mon petit écran. Le jeu propose de jolis ralentis lorsque l’on élimine un adversaire avec le système de visée assistée (SVAV). Ce dernier permet de sélectionner la partie du corps de l’adversaire que l’on souhaite éliminer et de la voir disparaître de belles gerbes de sang. Le jeu est interdit aux moins de 18 ans.
Côté gameplay, pas de problèmes particuliers à signaler. Le personnage se déplace lentement, d’autant plus si vous le surchargez en récupérant tous les objetx que vous trouverez : batte de baseball, cannettes de Nuka-Cola, verres vides, petits livres brûlés, peaux tannées de gecko…Bref, pas mal d’objets dont on se demande parfois l’intérêt au début mais dont on apprend vite l’utilité : la possibilité de combiner des objets pour en crée d’autres plus performants. C’est ce que nous apprendra à faire notre chasseuse de gecko.
Le jeu fonctionne via un système de quêtes qui s’accumulent au fur et à mesure de votre avancement. Mais l’histoire principale est la votre : qui vous a tiré dessus et pourquoi ? On va se retrouver mêlé à la guerre entre les deux fractions et déourvir les alentours pas forcément hospitaliers. L’histoire va être longue, très longue !
Déjà, je me suis baladé pendant longtemps, avant de constater qu’il était possible de se téléporter à un village déjà visité ; à noter que lorsque l’on remplit unê quête, de nouveaux lieux peuvent apparaître sur votre carte mais impossible de s’y téléporter tant que l’on y est pas déjà allé. C’est dommage mais cela permet de dévoiler d’autres endroits en s’y rendant. J’ai beaucoup erré dans le vide, je l’avoue
Je n’ai pas beaucoup progressé dans le jeu mais il me donne vraiment envie de poursuivre. Ca doit être l’atmosphère qu’il dégage et cette progression RPGesque qui donne envie d’aller toujours plus loin. De même, le jeu intègre un système de fraternisation qui fait que selon vos relations avec telle ou telle faction, les autres se comporteront differemment envers vous, avec hostilité ou pas.
Le doublage est drôlement bien foutu même si parfois j’ai pu voir un PNJ dire quelque chose de complètement différent que le texte affiché à l’écran. J’ai même eu droit à un blocage du jeu alors que je jonglais entre la vue FPS et le SVAV qui m’a forcé à revenir à une sauvegarde précédente. GRRRR !
Je trouve aussi que le jeu est plutôt difficile, certains adversaires étant drôlement corriaces. Après, je ne suis pas un spécialiste de la gâchette non plus.
Tout ça pour dire que Fallout: New Vegas s’annonce bien et que je risque d’y passer beaucoup de temps.