« En France, plus les entreprises sont grosses, moins elles sont taxées. Officiellement, le taux d’impôt sur les bénéfices des sociétés est en effet de 33 %. En réalité, il ne concerne que les plus petits des artisans et des commerçants. A l’autre bout de l’échelle, on trouve les multinationales du CAC 40 : ces quarante entreprises françaises cotées en Bourse, les plus importantes du pays, qui payent en moyenne 8 % d’impôt sur leurs bénéfices, selon un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires publié il y a un an. »
Notons que c’est un chiffre qui ne cesse de se réduire, année après année, grâce à l’action conjointe des spécialistes de « l’optimisation fiscale » et à la bienveillance de Nicolas Sarkozy et de sa majorité UMP vis-à-vis de ses amis grands patrons. À l’inverse, la pression fiscale est maintenue voire accrue sur les TPE et PME qui pourtant sont celles qui créent des emplois et exportent le plus…
Il est essentiel d’appeler à une « révolution fiscale » pour garantir plus d’équité et aider les entreprises créatrices d’emplois. C’est un enjeu fort pour 2012.