Les australiens des villes, sont gros…

Publié le 16 novembre 2010 par Philippejandrok
Depuis notre arrivée après un régime sans graisse au Japon et en Thailande, nous nous retrouvons en Australie à devoir nous résoudre à accepter le régime alimentaire australien : Fish and Chips ! (poisson panné et frites, beurk !)
Rien de pire pour l’organisme, de la farine, des œufs, de la graisse, de l’huile, du sucre, des protéines et presque jamais de légumes, mais heureusement, les Chinois sont là pour nous sauver avec une alimentation plus équilibrée, mais… mais ils rajoutent systématiquement des sauces horriblement sucrées adaptées au gout des Australiens, car l’Australien aime le sucre, il en raffole, comme une fourmi aime le miellat, c’est un vice, une perversion insidieuse qui s’immice dans notre système pour nous faire gonfler sournoisement. Sans autre alternative nos sommes contraints de souscrire à ce régime conte notre volonté.
Un autre problème dans ce pays, est l’accès à l’internet, qui est de toute évidence, réservé à une élite dans ce pays, et il ne nous reste que les Macdonald pour bénéficier du WiFi gratuit pour lire des mails et tenter de garder le contact avec la famille, mais pour cela, il est nécessaire de consommer, et en dehors des nuggets, je n’ai personnellement jamais rien commandé d’autre tellement dégouté par cette alimentation pas si bon bon marché après tout, mais à force de manger des nuggets de poulet, au bout de trois jours, une épouvantable odeur de gras mêlée à une envie de vomir vous saisit, je me suis alors limité au café, mais même le café à goût bizarre ici, parfumé à je ne sais quoi je ne suis pas encore parvenu à identifier le gout.
En revanche, les jeunes et les moins jeunes raffolent de cette alimentation bas de gamme et on assiste à une terrible destruction de cette jeunesse qui se transforme et s’élargie comme des préservatifs que l’on remplierait d’eau :
- Cuisses énormes, gras du bide, fesses lourdes, seins pesants et difformes sans la moindre contenance pour les filles, des protubérances flasques ôtant tout envie d’amour, des visages boursoufflés, des boutons plein la gueule, des problèmes de santé évidents ajouté à cela la pilule pour les filles vous avez là un beau tableau d’une jeunesse qui fait tout pour s’enlaidir et s’autodétruire sans le savoir.
La jeunesse des villes est systématiquement en train de manger des sandwichs, du pain mou chargée d’eau, de conservateurs, de sucre, de lait, des sodas, des glaces, des barres chocolatées, des muffins, des brownies, tout est fait pour les faire grossir, pour les engraisser comme des porcs avec leur consentement, même les asiatiques souscrivent à l’alimentation des fastfood et commencent progressivement à enfler comme les autres, les femmes asiatiques qui, génétiquement sont fines, maigres, minces, en règle générale, commence à devenir des sortes de crapauds adipeux et difformes et quelque soit leur âge à cause de la modification des habitudes alimentaires. Comme si manger des macdo allait faire d’eux des australiens et pourquoi faire d’eux des australiens puisque bientôt l’Australie sera jaune. Le nombre d’asiatiques est si important, que l’on ne peut marcher dans la rue sans croiser un asiatique, un métisse, un couple mixte, enfin l’avenir de ce pays est dans la mixité et nul à présent ne pourra freiner cette progression qui marquera peut-être enfin, la fin du racisme.
En tous les cas une chose est certaine, les blancs tels que nous les connaissons seront très bientôt en grande minorité, et peut-être est-ce déjà le cas à présent, mais ne connaissant pas les chiffres, je ne saurais l’affirmer avec certitude, même si j’en ai l’intime conviction, l’Australie sera bientôt la succursale de l’Asie, et ceux qui rêvaient d’une Australie Blanche doivent être bien malheureux, car ce pays s’enfonce inexorablement vers les mélanges les plus fascinants.
L’alimentation populaire est un véritable problème de santé publique dont le gouvernement se fiche complètement, un gouvernement qui a mis des semaines à se constituer, puisque les citoyens ne voulaient pas se décider pour l’un ou l’autre candidat, n’en voulant en fait, aucun des deux.
Nous aurons bientôt en Australie des êtres humains comme la caricature des humains dans Wall-e, cet extraordinaire film d’animation des studio Disney, des humains qui grossissent en sagesse et qui ne savent plus marcher, plus bouger, et qui sont assistés par des machines, est-ce vraiment l’avenir de ce pays ? Comment l’envisager autrement ?
L’image des beaux surfers, musclés, athlétiques existe dans la réalité, mais en très petit nombre, on trouve ici d’avantage de gros que de personnes sveltes et musclées et comment pourraient elles le rester longtemps, à force de bouffer de la m…, matin, midi et soir, car l’Australie, c’est métro-boulot-dodo, enfin avec beaucoup de laisser-aller, surtout dans la restauration.
On n’est pas très exigeant en Australie, les gens qui travaillent dans les Macdo, les Starbuck et autres, sont très aimables pour vous servir, mais pas vraiment volontaires pour nettoyer les tables et les essuyer après le passage des clients. La dernière fois que j’étais chez Macdo pour utiliser le Wifi, j’ai du pousser du plat de la main les sacs plein de restes alimentaires sur le côté, j’ai essuyé la table immonde qui collait avec une serviette avant de m’installer et j’ai attendu deux heures pour qu’un employé daigne essuyer et débarrasser la table. Hier encore chez Starbuck, nous avons du nous même débarrasser la table pour nous installer, une heure après, un employé s’est décidé à nettoyer, mais par principe, car en règle générale, les tables restent collantes et sales ; on sent la saleté partout avec une apparence de propreté et un je m’en foutisme extraordinaire, c’est l’à peu près australien, comme dirait ma cousine Nathalie, australienne de naissance, un manque de professionnalisme déroutant.
Il en va de même pour les hôtels bas de gamme, des moquettes dégoutantes, des serviettes justes propres et bonnes à se torcher les parties honteuses, des couvertures utilisées et jamais lavée pleine d’acariens de poils, de cheveux, enfin rien à voir avec le standard et l’exigence européenne et pourtant la vie ici est très chère. La cousine de ma mère qui est une vielle femme acariâtre et imbécile nous avais dit il y a quelques années lorsque nous l’avons généreusement reçu :
- Tout coûte le double de chez nous en France.
Et bien, ils se sont bien rattrapés les Australiens, car la vie dans les grandes villes est impossible, le prix de l'immobilier par exemple, a augmenté d'une façon incohérente ces derniers mois, plus possible d'acheter un bien dans une ville à moins d'être millionaire.    Paradoxalement je n’ai pas trouvé que Tokyo était plus chère que Sydney, bien au contraire, et puis au moins, Tokyo est une ville propre, car les japonais sont propres et disciplinés, ici, ils sont disciplinés jusqu’à un certain niveau et puis tout à coup, tout va volo. Au japon, je ne me serais jamais trouvé dans cette situations avec des boites éventrées dégoulinantes de salade et de sauces durant deux heures, dès que vous vous levez, votre table est débarrassée, comme en Thailande dans les grandes villes. L’Australie est loin d’être le paradis auquel beaucoup rêvent encore, ici, c’est marche ou crève.
D’ailleurs il est aisé de comprendre pourquoi le gouvernement australien donne des visas de travail pour un an pour les jeunes, ils ont besoin de main d’œuvre, de serveurs, de garçon de café, d’hommes et de femmes de ménage, enfin tout ce que ne veulent pas faire les australiens, ce sont les immigrants qui le font. On verra rarement un australien natif, nettoyer des toilettes publiques ou faire le ménage dans un hôtel, les pakistanais, les indiens, les malais, certains français pour les vendanges et les cafés, des boulots payés au lance pierre.
J’ai rencontré une jeune fille de 28 ans qui travaillait dans une bijouterie, elle était d’origine roumaine et vivait en Australie depuis dix ans. Elle passait son temps à travailler, et ne trouvait le temps à rien d’autre. Elle était très malheureuse de constater que les gens d’ici n’avait aucune âme, aucune empathie, juste de l’hypocrisie et de l’egocentrisme et il est vrai que lorsque vous entrez n’importe où on vous dit :
- Bonjour, comment allez-vous aujourd’hui ?
C’est une phrase robotisée, automatique et si vous répondez :
- Très bien merci et vous comment allez vous ?
Ils sont perdus, cette réponse ne correspond pas à leur système, ils disjonctent, et sont très embarrassés :
- quoi, comment, il me demande comment je vais ? Il me demande à moi ? Mais, je n’ai pas été programmé pour répondre…
Elle était touchante, c’est jeune fille roumaine, et tellement humaine et si malheureuse d’être dans un pays habité par des êtres sans âmes, sans racines, sans passé :
- En Roumanie je n’avais rien à manger mais j’avais ma famille et de la chaleur humaine, ici, il y a à manger mais aucune chaleur. En Roumanie, je connaissais mes voisins et si j’avais besoin d’huile, de beurre ou d’œufs, cela ne posait pas de problème, ici, on ne connaît même pas ses voisins, ces gens là n’ont aucune spiritualité…
Comme je la comprenais ma jeune amie, comme je la comprenais, elle avait les larmes aux yeux de trouver enfin une âme compréhensive et avec laquelle elle pouvait échanger quelques propos profonds. Elle m’a ému, quelque chose est passé, quoi je l’ignore, mais nous étions connectés l’espace d’un instant, bref, mais fondamental.
Pour illustrer le laisser-aller australien, ce matin j’étais dans un magasin de photo pour acheter une sangle d’appareil, je demande à un vendeur où en trouver, et il m’envoie au premier étage au lieu de me montrer les produits, il se fichait du client que j’étais c’était du genre :
- tu veux une sangle Mec, et bien, tu te démerdes, tu montes l’escalier et tu prends celle qu’il te faut et tu reviens payer.
C’est ce que j’ai fait, je lui ai tout de même laissé les emballages, qu’il m’a certifié déposer dans une poubelle de recyclage, comme si c’était fondamental. Bien sûr, ça l’est, mais je trouve qu’il règne ici une incroyable hypocrisie concernant l’écologie. On recycle le carton mais on n’hésite pas à jeter des détritus dans les rues, surtout la nuit, alors que la jeunesse, bois, fume, crie dans la nuit pour libérer l’angoisse de l’ennui qui touche tous les jeunes du monde entier.
En parlant d’écologie, je suis surpris de ne pas trouver dans ce pays plus d’exploitation d’énergie solaire, comme les australiens ont le gaz naturel à profusion, le soleil, ils s’en fichent, un peu comme les saoudiens avec le pétrole.
Pour en revenir à le jeunesse de ce pays, je suis choqué, oui, choqué de voir des jeunes si gros à 10, 16, 17, 18 ans, mais s’ils sont énormes à cet âge, comment seront-ils dans une dizaine d’années ? On dirait qu’on les engraisse pour servir de repas à une espèce particulière dans un futur proche.
Ce que j’ai pu noter également c’est que les australiens ont peu d’humour, alors que nous commandions dans un starbuck deux cafés et un chocolat, la serveuse me demanda un nom à imposer sur le gobelet afin de nous appeler dès qu’il serait prêt, au moment de payer je lui demandais quel était le nom que je devais inscrire sur le billet de dix dollars que je lui tendais…. Silence… incompréhension… regard en coin :
- Oh yeah ! I got it now…
Elle avait mis du temps à comprendre mais elle avait finalement compris, c’est du même genre que le : - How are you today Mate ?
- Bien et vous…
- Euuuuhh !

Allez, je vous parlerais dans ma prochaine note des joies de la famille en Australie, une famille qui vous fuie pour surtout ne pas vous héberger et ne pas vous voir, c’est chouette la famille.
Nous vivons une époque formidable…