Le marque-page qui va bien

Publié le 06 décembre 2009 par Booknode

Le marque-pages idéal : Long, rigide, cartonné. Variantes sympas aussi : motifs en relief, petit ruban, personnalisation

La question du marque-page est une problématique constante pour moi.

En effet, comme vous avez pu vous en rendre compte, j'ai un rapport affectif aux livres et un romantisme assez " vieille école ". Au delà du côté passionné que cela donne à ma personnalité, cela influence directement mon vécu de lecteur. Ainsi quand j'ai lu un livre qui m'a beaucoup plu, j'en deviens un peu rêveur.

Une des conséquences c'est que j'associe le marque-page utilisé lors de la lecture d'un livre à ce livre et aucun autre, les deux devenant inséparables dans mon souvenir (je vous rassure je ne passe pas mon temps à me remémorer mes anciennes lectures) et du coup presque comme par superstition, je laisse la marque-page dans le livre.

Me voilà dans la situation de devoir trouver relativement souvent des marque-pages pour les livres.

Il y a généralement deux phases :

1 : Le marque page pourri des deux premiers jours parce qu'on a rien de mieux à portée de main :

-Ticket de métro

-Ticket de caisse

-Ticket de vélib

-Bout de papier (enveloppe de facture ou facture elle même)

-Brochure donnée à la sortie du métro par le pakistanais qui vient d'ouvrir un resto.

2 : Le marque-page pas forcement prévu pour ça à la base mais qui colle juste parfaitement :

-La carte postale du pote qui vient d'arriver de Turquie, qu'il a envoyé juste pour se la péter.

-La carte que la douane américaine a glissé dans ma valise pour me prévenir qu'ils l'ont fouillé de bout en comble.

-La mini lettre de rupture que mon ex a envoyé dans du papier épais pour se sentir moins coupable.

-Le billet SNCF de mon voyage dans le Bordelais.

-La carte accrochée autour de la bouteille de vin achetée lors de mon voyage dans le Bordelais.

Tout est utilisable et chaque livre y récupère son histoire, les marque-page étant non seulement utiles mais aussi vraies parties du livre qui me sont (plus qu'on ne pourrait le croire de prime abord) indispensables.