Suis-je à ce point désespérée et dans l'affirmative, je l'ignore (on ne peut pas tout savoir) pour que, chaque dimanche à 20h15, je me pose avec délectation dans mon canapé rouge cerise (oui!) afin de zieuter ma série télévisée favorite nommée "Desperate housewives"? Suis-je désespérée au point de, inconsciemment, vouloir m'identifier à Susan, Gaby, Lynette, Katherine et ma préférée, Bree? (Quelle horreur! J'ai même une préférée. Mais où est donc passé mon intellect? Pas étonnant qu'aucun éditeur veuille me faire confiance) Quel est ce sentiment étrange qui me rempli d'excitation et ce, déjà à mon réveil, en sachant que le soir même, je les verrai et pourrai, par le truchement d'un écran plat (oui!), entrer dans leur vie? Est-ce que le malheur des uns fait vraiment le bonheur des autres? Alors, le bonheur des uns fait-il le malheur des autres?
Bref, Marc Perry a eu, un jour, l'idée géniale de s'intéresser à celles que, depuis des lustres, l'on cantonnait dans le rôle non pas cinématographique mais bien réel de femmes au foyer ou ménagères si l'on préfère. C'est toute une société bien pensante que Perry a dévoilée. Bree, Susan, Lynette, Gaby, Katherine sont des modèles issus de l'American dream. (Encore lui! Décidément, il me suit à la trace, il ne veut plus me lâcher, il m'étraaaaaaaaaaaaangle.......)