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LCF 2010 : What a week-end !

Par Katchoo86

Voilà le topo : dans le train du retour, je me suis amusée à écrire cet article pour passer le temps, à l’ancienne, c’est à dire avec un stylo bille ! Allez c’est parti pour la retranscription !

La première question que je me suis posée en voulant faire mon compte-rendu sur le Lille Comics Festival, c’est : « Mais dans l’absolu, qu’est ce que tu auras retenu de ce week-end ? » Et bien je me suis immédiatement répondue (rassurez-vous, je ne suis pas schizo…) : De la sueur et des varices !

Règle n°1 : La patience est une vertu !

Cette expression est sortie de la bouche même de l’un des organisateurs, devant la file qui s’était formée à l’entrée de la salle du Gymnase, place Sébastopol (pratiquement le seul endroit que j’aurai vu de Lille au final !). Ce fût à la suite d’un certain retard accumulé (il fallait d’abord faire entrer les GMT, puis les pré-commandes) que le commun des mortels, (« les pauvres » comme a lancé mon voisin d’attente), a pu être autorisé à rentrer.
Résultat, ce n’était pas la peine d’arriver à 9h00, pour me voir autoriser l’accès à 10h45, c’était stupide de ma part, ça m’apprendra.
La patience, ce fut le maître mot je crois… Quand j’ai vu l’interminable file pour avoir un sketch de Frank Quitely, j’ai abandonné sans même avoir essayé ! Je ne suis pas une fan absolue. Mais d’après ce que j’ai pu voir, les gens qui ont eu ce courage ont été largement récompensés !
J’ai préféré opter pour Niko Henrichon, 4 heures d’attente dans la joie et la bonne humeur, mes co-galériens étaient très sympa. Ce que je retiens aussi c’est ça, la facilité de pouvoir communiquer et échanger avec des inconnus, parce qu’on est tous là pour la même chose.
Voici donc Storm par Niko Henrichon :

LCF 2010 : What a week-end !

Règle n°2 : Choisis ton camp, camarade !

Cela fait longtemps que je n’étais pas allée dans un festival de BD (et pourtant j’ai de la bouteille), j’ai même croisé des gens que je n’avais pas vu depuis des années. Il me semble donc que l’on voit à peu près toujours les mêmes personnes.
En tout cas, celui qui est une valeur sûre, et qui défendra sa place corps et âme dans la jungle du festival, c’est le chasseur de sketch. Organisé, agissant souvent en bande, toujours à l’affût, rien ne l’arrête. Sa mission : ramener le plus de dessin possible et brandir fièrement son album/trophée tel le Saint Graal. Putain. Et c’est vrai que les mecs, ils assurent, mais ils ne font que ça de la journée. Je ne suis pas vraiment sûre qu’ils soient fans de tous les auteurs présents par contre. Et c’est bien là le problème. Mais bon, chacun fait fait comme il veut, tant que ça se passe dans le respect.
Ce que j’ai ressenti en allant dans ce festival, c’est justement ce respect et cette ambiance vraiment conviviale et chaleureuse , gérée d’une main de maître par une équipe de bénévoles (je suis fan de Régine !) qui s’est donnée à fond toujours avec le sourire, et sans ce prendre la tête (en tout cas de mon point de vue). C’est quelque chose que je n’avais pas vécu depuis Aviles. Les bénévoles sont aux petits soins pour les artistes, mais aussi pour les festivaliers, et franchement, c’est inespéré de pouvoir rencontrer autant de facteurs positifs dans une même manifestation.
Alors voici un festival désormais bien rôdé, qui a pris ses marques das l’organisation et qui reste tout de même à échelle humaine, le fait qu’il aie lieu en province doit y être sûrement pour quelque chose. C’est donc tout naturellement que j’ai privilégié le côté humain plutôt que le rendement hard-core.

LCF 2010 : What a week-end !

Règle n°3 : Toujours remercier ceux qui te donnent l’équivalent d’un bras.

Tout d’abord, Mister. O, tel un Prince sur son cheval blanc (ça y est, elle a fumé la moquette) m’a présenté à tout un tas de gens très sympathiques, à commencer par la clique de Cable’s Chronicles, ça fait du bien de mettre un visage sur les personnes dont on lit les articles, et que l’on écoute presque religieusement ! Grâce à Mister .O donc (ainsi qu’à un heureux concours de circonstances), j’ai pu participer au repas avec l’équipe du festival et des auteurs, c’était carrément génial ! Alors, ce monsieur là, Bashenga comme il se fait parfois appeler, je lui en dois une, et même deux tiens.
J’ai eu aussi le plaisir de rencontrer Ispawn, avec qui nous avons dégusté l’inénarrable Carbonnade Flamande (demandez-moi de vous la cuisiner, et vous irez faire un allez simple aux Urgences, parole de Katchoo), ainsi qu’une bière de Noël.
Je remercie aussi les artistes que j’ai pu rencontrer, Niko Henrichon pour son aérienne Storm, Stéphanie Hans pour sa gentillesse et sa bonne humeur (une fan de Buffy en plus !), je vais encadrer sa Batwoman et la mettre dans mon salon, je n’en reviens toujours pas !

LCF 2010 : What a week-end !

Règle n°4 : Oser admettre les petits points négatifs (mais rien de méchant).

Vous l’avez compris, j’ai trouvé ce festival génial, et dans son ensemble, je me suis vraiment régalée, c’est un évènement que je conseille à tous fans de comics.
Il y a cependant deux détails qui m’ont un peu perturbée (perturbée n’est absolument pas le mot qui convient ici, mais je suis dans le train qui me ramène dans mon sud « natal », et il me tarde de rentrer chez moi, je ne compte plus les heures sur les rails…).
Tout d’abord, le lieu du festival, ou plutôt le premier niveau, car le rez de chaussée est parfait, très spacieux et bien agencé. Je ne pense pas que cette partie de la salle soit la meilleure pour y installer les dédicaces, car il n’y a pas de profondeur pour y faire la queue. Nous nous sommes sentis très vite entassés tel du bétail dans un camion qui part à l’abattoir (j’exagère, bien sûr, mais c’est pour donner une idée, je n’aime pas quand on me colle !). Et cette chaleur atroce qui n’arrangeait rien ! Je suggère donc (si je puis le faire) de transposer les dédicaces en bas, et que le premier niveau ne soit consacré qu’aux exposants.

Le deuxième Bémol concerne Mr JH Williams III (ça va chier des bulles !). Diantre, (pour rester polie) mais pourquoi n’a-t’il pas fait de dessin pour les festivaliers comme les autres artistes, c’est quoi cette histoire de liste ? Je n’ai rien compris ! Fallait-il s’inscrire quelque part ? Participer à un concours ? Désolée mais je n’ai pas suivi…
Williams était bel et bien là physiquement, et il dédicaçait ses BD avec plaisir, mais il a passé ces deux jours assis sur sa chaise à faire des dessins magnifiques, mais pour qui ? Pour quelle élite au juste ? J’ai vraiment les boules. Avoir un de ses artistes préférés devant doit et ne pas pouvoir lui demander un dessin…. est-ce que vous comprenez ma frustration ? Du coup, j’ai joué les Paparazzi d’opérette avec mon appareil photo en prenant ses dessins du haut du balcon !

LCF 2010 : What a week-end !

Mais je ne me suis pas avouée vaincue. A la fin du festival, alors qu’il avait fini ses commandes, il ne dessinait plus que pour les enfants. « Just for the kids » il m’a dit. Ni une ni deux, j’ai dégainé mon portable et je lui ai montré la photo de mon Loulou, en lui disant que j’avais un fils de 6 ans qui adorait les super héros (je n’ai pas menti). Du coup, il m’a fait un Batman, une esquisse très simple, mais je l’ai eu mon dessin de JH Williams III ! Sans déconner.

LCF 2010 : What a week-end !

Je ne veux pas finir mon article sur cette anecdote. Parce que pour moi, ce n’est pas vraiment ça que j’ai envie de retenir. Bien au contraire, ce festival m’a permis de renouer avec le monde des geeks, des fans de BD et de super héros, j’ai rencontré des tas de gens intéressants, des alter-égo au masculin (ils se reconnaitront), bref juste des êtres humains qui ont la même passion et qui se réunissent le temps d’un week-end.
Une partie de la vraie vie quoi !

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