Notre grand socialiste libéral (*) Dominique Strauss Kahn, directeur du FMI par sa fonction et nommé par Sarkozy, se félicite de la hausse de l’âge légal de départ à la retraite adoptée en France comme en Grèce. Et s’il se présentait chez nous à la prochaine présidentielle, verriez-vous une différence ?
Pour la Grèce, il se félicite même du résultat des dernières élections locales qui ont été remportées par le parti au pouvoir complice du plan d’austérité sans précédent appliqué à ce pays sur recommandations du Fmi.
Bien entendu aucun mot sur le taux d’abstention record, ni sur le nombre sans précédent de bulletin nuls ou blancs n’est mentionné par Strauss Kahn, car on ne s’embarrasse pas de ce genre de faits chez les gens importants, ce qui lui permet de tirer la conclusion à peine hâtive que le peuple grec avait bien compris la politique du Fmi, donc la sienne, et qu’il s’agissait de mesures prises dans l’intérêt de tous les Grecs. Vous êtes sûrs que s’il se présentait chez nous, il y aurait une différence ?
(*) cherchez l'erreur…