Au Cambodge, le procès des anciens chefs khmers rouges débutera mi-2008. Pour l’heure, seules huit victimes se sont constituées parties civiles face aux cinq accusés. Pich Kalyan s’oriente avec assurance à travers les broussailles comme si elle avait fait ce chemin des centaines de fois. Après une dizaine de minutes de marche, elle pointe le doigt vers les vestiges de la prison du district de Kandal Steung, où les Khmers rouges détenaient des centaines de femmes entre 1975 et 1979, à une quinzaine de kilomètres de Phnom Penh. «Plus loin, il y a le charnier, mais on ne peut plus y accéder, la végétation est trop dense», indique cette femme au visage ridé et noirci par le soleil. La suite sur liberation.fr