Notre première étape fut Knightsbridge. Après Shaukat sur Old Brompton road, Harrod's of course. Toujours la même émotion en pénétrant dans le plus hype magasin du monde. Un rez-de-chaussée crépitant avec toujours ses somptueux food halls...
Puis on s'engouffre dans les escalators égyptiens, je devrais dire pharaoniques. Summum du mauvais goût qui confine au sublime : le mémorial à Diana et Dodi, avec l'envol de colombes en bronze doré-patiné......
Nous avons hanté le royaume des jouets, et naturellement, nous nous sommes faits charmer par des démonstratrices. Comme à Paris me direz-vous ? Pas tout à fait. Ici, on adule le client. On le sert avec le sourire mais sans obséquiosité, on lui propose de payer en Livres ou en Euros, il y a de l'espace, on visite un peu comme dans un musée.
Et, au coucher du soleil, on reste baba devant la façade historiée du magasin en grès rouge, soulignée de myriades de loupiotes comme la Tour Eiffel ou plutôt un palais de Maharaja.
Ensuite, on se disperse vers Harvey Nichols, L.K. Bennett - qui vend ici un prêt-à-porter chic et abordable et pas seulement des chaussures - Burberry's, Top Shop, enfin les plus belles boutiques que nous avons aussi à Paris.
Voilà pour le haut de gamme.
Le magasin est immense, sur deux niveaux. Moi qui n'entre que de façon furtive chez Tati (situé de nos jours dans des quartiers improbables), je n'éprouve aucune réticence à pénétrer chez Primark. Un merchandising malin : tout est rangé méthodiquement par couleur et par taille de haut en bas. On trouve vite son bonheur, à ce prix-là on en prend deux, trois...., on dispose d'un immense sac pour y loger ses achats, on passe en caisse de façon agréable et rapide. Acheter un max en un minimum de temps, voilà le concept gagnant. On se retrouve avec un monceau de fringues pour moins de 60 £ !
Ou, comme moi, une paire de souliers et un sac signés Stuart Weitzman chez Russel&Bromley sur Bond Street (à prix tout à fait parisien, mais vive l'exotisme) !