[Bon anniversaire]
Ce matin, avant de s’envoler pour Bombay et Paris, Martine me laisse son surplus : une cape pour la pluie, de la crème solaire, des bonbons à la menthe, des piles, de la citronnelle, trois rouleaux de PQ. Mais il leur reste encore cinquante kilos de bagages !
Nous sommes à Baga, tout au bout de l’immense plage de Calangute constamment sillonnée par des vendeuses de fruits, de paréos, shorts, chemises, pantalons en soie, par des cureurs d’oreilles et des masseurs, des vaches et des chiens.
Du côté des touristes, pas mal d’Indiens. Certains viennent faire des offrandes de fleurs à la mer, d’autres font trempette : les femmes s’assoient en sari dans vingt centimètres d’eau, et poussent de grands cris à l’approche d’une vague ; les hommes entrent dans l’eau en pantalon, et en ressortent trempés jusqu’aux genoux. D’autres se baignent en maillot de bain, mais gardent leur turban. Lorsqu’ils se prennent en photo, ils aiment bien avoir un touriste occidental à l’arrière-plan : un Anglais au teint laiteux, un routard baba-cool avec son Walkman sur les oreilles, ou deux Picard déambulant sur la plage.
Malgré le temps qui semble changer, nous décidons de rester à Goa jusqu’au 21 ou 22 novembre. Tant pis pour les temples, François pense qu’il faut mieux étudier le rut à Baga. Oh, oui, mon Seigneur et Maître !
L'extrémité nord de la plage de Baga