Après l'évolution comparée présentée vendredi de l'ISEQ 20 à la bourse de Dublin et du CAC 40, voici ci-dessous celle du PSI-20,
indice phare de la bourse de Lisbonne et du CAC 40 qui montre à nouveau la performance relative de la bourse de Paris et l'importance du mini-choc à court terme encaissé suite à la chute des
matières premières et en raison notamment de la pondération de Total au sein de l'indice.
Il ne s'agit surtout pas là de diminuer l'importance des problèmes européens mais de bien replacer l'importance des différents éléments entre eux sur les différents horizons (avec ce jour comme vendredi une faiblesse de certaines matières premières mais une résistance des marchés actions), et de rappeler, pour se guider au mieux en terme de timing, que si le problème est très profond sur le fond il n'existe au-delà de la hausse des taux portugais, grecs ou irlandais aucun déclenchement généralisé à ce stade comme cela a été détaillé dans les articles de mercredi et vendredi dernier sur les marché actions qui connaissent des vitesses de développement très disctinctes suivant les indices nationaux.
La présence de l'Eurogroupe demain qui réunit les ministres des finances de l'Euroland et de l'Ecofin après-demain pour les ministres de l'Union Européenne devrait être l'occasion pour le marché d'obtenir des précisions techniques sur les dossiers irlandais et grec pour une configuration devenue incertaine à court terme entre les supports et résistances en blanc ci-dessus sur le CAC 40.
√ En pure coïncidence, ces éléments n'étant pas liés entre eux, on retrouve un peu cette 'double lecture' sur les publications économiques du jour aux USA. La croissance économique molle dispose néanmoins d'une nouvelle progression des ventes au détail (retail sales) pour le 4ème mois consécutif à + 1,2 % en octobre, soit un demi-point au-dessus des attentes. Des éléments qui vont dans le sens des 3 points points incontournables sur la consommation et les ventes au détail US déjà présentés.
. Parallèlement, l'indice d'activité de la région de New York fait le grand écart entre une situation actuelle des affaires (en jaune) qui replonge pour la première fois en zone rouge depuis la mi-2009 à -11,14 et des anticipations à 6 mois qui s'envolent (en bleu), des points qui vont également plutôt dans le sens comme déjà vu d'un premier redressement après des mois de décélération de la croissance.