En effet, seul l’Allemagne fait mieux avec 1,5% de croissance (source, p.8). Avec une croissance estimée de 2% en 2010, l’édition du logiciels devrait être l’un des moteurs de la reprise. Cela est due notamment à la montée du SaaS, dans le domaine professionnel, qui permettrait de “dynamiser et de modifier la vente traditionnelle des licences en permettant un nouveau mode de commercialisation” (source, p. 13).
Du côté du conseil et des services, le Syntec attend une croissance de 0,5% sur l’année 2010, soutenue par un recours progressif à l’externalisation. L’infogérance applicative progresserait de 2%, alors que l’infogérance d’infrastructures de 1%. L’offshore quant à lui se développe peu et ne profite pas pleinement du contexte économique, mais demeure un élément important dans la plupart des grands contrats.
La relance économique devrait avoir un effet bénéfique sur le marché de l’emploi : 27 400 demandeurs d’emplois que représentent 5,5% des informaticiens en France, selon lemagit.fr. Le Syntec dit ainsi s’attendre à quelques 35 000 recrutements sur l’année 2010, dont 3 à 5 000 créations de postes.
A noter également le changement d’identité du Syntec qui devient Syntec Numérique. Effectivement, la chambre professionnelle des SSII veut marquer son passage à l’ère numérique (ici). Selon Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique, cette nouvelle dénomination est liée à la transformation profonde des métiers de l’IT et à l’avènement du cloud, de l’Internet haut débit et des réseaux sociaux.