De passage rue de la Convention, j'ai voulu tester la fameuse borne que @ebouquin avait presque massacrée.
Mode d'emploi
Assez visible à partir de l'entrée grâce à une PLV colorée, on s'installe, enfin on reste debout devant la chose.
Le premier choix affiché porte sur les prix littéraires, mais curieusement, je n'arriverai pas à retrouver ce choix : question de feeling ou de menu ? Je clique donc sur Naissance d'un pont de Maylis de Kerangal.
L'écran tactile est activé. Beaucoup d'infos à rentrer et difficulté, le n° de téléphone est obligatoire mais la zone de saisie est cachée par le dit clavier tactile :
Une fois le fourmulaire rempli, un doux ronronnement provient d'un endroit indéterminé : il s'agit de l'imprimante posée par terre à l'arrière de la chose, qui est en fait un bureau d'accueil
On va alors se servir comme un grand.
Mes impressions sont mitigées
Pour mener des expérimentations - en bibliothèques -de livres numériques, j'ai trouvé le service très "minimum". Libre service soit, mais pour un tout nouveau domaine, une présence n'aurait pas été inutile. On sait que le dialogue "autour de" est essentiel, la machine s'effaçant ensuite devant l'activité souhaitée ( choisir un livre, le lire, en parler avec).
Deux remarques :
- la prescription est bien inférieure à la "table" puisque l'environnement (le menu) est frustre et correspond plus à un classement convenu. La rentrée littéraire, les prix par exemple, auraient permis de toucher une cible très intéressée par l'actualité.
- le conseil du libraire ? Clairement, il s'évanouit derrière la "machine" et n'apparaît à aucun moment.
Borne de geek, peut-être, mais pourtant la vente de livres numériques n'est-elle pas une activité importante à intégrer ?
Un recueil d'avis des utilisateurs ne serait pas inutile.
Le retour d'expériences raconté par le Motif se termine par une phrase prophétique : on aura toujours besoin d'un "bon" libraire.
Pour le numérique, aussi.