À seulement 24 ans, Tony Tixier, ce jeune homme aux allures de Ben Harper a joué avec les plus grands noms du jazz.
De Brian Melvin à Walt Weiskopf en passant par Myron Walden. Un garçon promis à un bel avenir.
Portrait
À l’âge de 6 ans, Tony Tixier entre au conservatoire en classe de piano classique. Il obtient son DFE (diplôme de fin d’études) de piano classique mention très bien à 14 ans. Trois ans plus tard, il joue en première partie de Dee Dee Bridgewater, Marcus Miller ou encore Elvin Jones !
À l’image du jazz, ses influences sont variées : de la musique classique à la soul en passant par le rhythm and blues, c’est avec une grande ouverture musicale que Tony Tixier se réalise. Pour lui le jazz est ce « quelque chose de construit avec spontanéité, ce mélange de science et d’instinct ». Et quand on lui demande qui sont ses références, il répond, gêné : « je ne peux pas dire, il y a cinq ans j’aurai pu, mais là il y en a tellement… ». Il avoue malgré tout un respect inconditionnel pour Herbie Hancock.
Transfiguré par la musique
Les doigts sur son piano, le jeune homme n’est plus le même, il est « dans un état de grâce, plus rien ne compte à part la musique ». Littéralement transporté et envahi par la musique, Tony Tixier fait partager généreusement sa passion. Il dit l’avoir choisie aussi parce que « le jazz est une musique où l’on peut improviser et s’exprimer librement ». Une musique où l’ « on peut tout faire ».
Inspiration new-yorkaise
Une fois par an, il rejoint son frère jumeau dans la terre sainte du jazz, à New York. C’est là qu’il puise son inspiration. C’est aussi là-bas qu’il a composé son fameux Brooklyn Climate, présent sur son album Parallel World. Un morceau qui met en scène le subtil mélange cosmopolite et dynamique de la banlieue new-yorkaise.
En concert le 2 décembre au Duc des Lombards
Djoumana Dalli