Marguerite Yourcenar nous invite à redécouvrir Phèdre, Antigone, Clytemnestre, Marie-Madeleine, Achille, Socrate, et d’autres, comme nos contemporains presque, au gré de quelques anachronismes. Le crime de Clytemnestre devient sous sa plume une preuve d’amour, Marie-Madeleine trouve toujours un lit vide, Phèdre entretient une haine qu’elle finit par nommer amour… La mort est omniprésente, comme si c’était elle qui tenait la main de celle qui écrit.
Des pensées éparses s’immiscent entre les nouvelles, comme on en écrit sur des carnets, sortes de formules définitives qui ne demandent qu’à être démenties par l’existence où elles naissent : « Qu’il eût été fade d’être heureux ! »