Visée pédagogique
«Il s’agit de tirer les leçons du colonialisme ou des dictatures établies par la suite. La plupart traite également d’une vision d’un monde nouveau qui naît souvent dans la douleur. Les documentaires d’histoire constituent la meilleure pédagogie car les réalisateurs effectuent un travail d’historien pour donner un regard complet sur le passé», souligne celui qui a également créé le FIPA à Biarritz. A Pessac, 3 films seront dévoilés en avant-première et en exclusivité française alors que le rendez-vous sera agrémenté de trois expositions et rythmé par près de 40 débats, rencontres et même une foire aux bouquinistes. «On va fonder un prix du livre d’histoire du cinéma car les livres se vendent de moins en moins bien sauf ceux de Marylin Monroe», poursuit l’organisateur. La thématique devrait en tout cas à nouveau susciter la polémique, comme on l’a vu à la sortie du long-métrage «Hors-la loi» de Rachid Bouchareb. «Il faut montrer toutes les facettes de l’indépendance. Le monde n’est ni tout noir ni tout blanc. Un festival réussi c’est quand les spectateurs sortent enrichis, qu’émergent des troubles, des discussions et que des questions sont soulevées». Verdict dimanche à l’issue de la manifestation. CC•
Ouverture ce soir à 18h au Jean Eustache et jusqu’au 21. Programmation complète et tarifs sur www. www.cinema-histoire-pessac.com’é